Ligue 1 – (1-1) face à Monaco à l’Orange Vélodrome: L’OM s’enfonce dans la crise

Publié le 14 janvier 2019 à  17h47 - Dernière mise à  jour le 28 octobre 2022 à  20h44

Les supporters ont communiqué à leur manière avec la direction du club (Photo Wallis.fr/Laurent Saccomano)
Les supporters ont communiqué à leur manière avec la direction du club (Photo Wallis.fr/Laurent Saccomano)
Dans un climat tendu, les joueurs ont essayé de dialoguer avec les supporters en colère à la fin du match (Photo Wallis.fr/Laurent Saccomano)
Dans un climat tendu, les joueurs ont essayé de dialoguer avec les supporters en colère à la fin du match (Photo Wallis.fr/Laurent Saccomano)

Il y a les mots et les maux. Les mots lancés par les supporters sur un ton violent et qui concernent le Président Jacques-Henri Eyraud et l’entraîneur Rudi Garcia, et il y a les maux dont souffrent l’équipe depuis deux mois. Le Président et le coach en ont pris pour leur grade hier soir. Les Winners ont fait lire et entendre leur colère et leur déception avec des banderoles cinglantes et des slogans hostiles demandant la démission de Eyraud et de Garcia, et qui dénoncent aussi les défaillances individuelles et collectives de l’OM qui ne sait plus et ne peut plus gagner un match. Alors, comment sortir de cet état de crise et de ce climat délétère qui règnent autour de l’équipe et du club ? Franck Mac Court a déclaré qu’il suit les résultats et qu’il est affecté par les mauvaises performances. Le riche Américain garde sa confiance à Jacques-Henri Eyraud. Quant à Eyraud, il soutient Rudi Garcia et pense qu’il est l’homme de la situation. Chacun soutient l’autre mais jusqu’à quand ? L’équipe qui compte deux matchs de retard est neuvième à cinq points de la troisième place qualificative pour le barrage de la lucrative Ligue des Champions. Ce n’est pas en produisant le faible niveau de jeu vu face aux Monégasques que les coéquipiers de Dimitri Payet sous pression, se qualifieront pour l’édition 2019-2020 de la Coupe d’Europe remportée en 1993. Mercredi prochain à 21 heures, les joueurs de Rudi Garcia seront au stade Geoffroy Guichard pour jouer le premier match en retard contre les Verts de Saint-Étienne, troisièmes et qui ont battu Guingamp (1-0) en Bretagne. Si l’OM joue le même match dans le Forez, l’addition risque d’être lourde au coup de sifflet final. Les conséquences d’une défaite sévère seraient graves pour les joueurs, le staff et les dirigeants. Un match nul serait un moindre mal et une victoire, presque un miracle. Au coup d’envoi, la côte des Olympiens sera élevée et fera le bonheur des parieurs en cas de succès.
Gilbert DULAC

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