Péage d’entrée de villes – Jean-Marc Coppola (PCF) : « une mauvaise réponse – Marseille a déjà son péage et la ville est asphyxiée « 

Publié le 19 octobre 2018 à  12h11 - Dernière mise à  jour le 28 octobre 2022 à  19h08

(Photo Philippe Maillé)
(Photo Philippe Maillé)
Jean-Marc Coppola, conseiller municipal PCF de Marseille décrypte dans un communiqué les péages d’entrée de ville. «Le pouvoir Macron-Philippe envisage encore de nouvelles ponctions sur les particuliers pour gaver le 1% des plus riches : des péages d’entrée de villes pour les automobilistes. Le but est de diminuer la pollution automobile…en même temps qu’il privatise le ferroviaire. L’exemple de Marseille est pourtant significatif de la fausse bonne idée. Un péage existe déjà à Marseille par la traversée du tunnel Prado-Carénage dans un axe Est-Centre-ville-Ouest (un ancien tunnel ferroviaire) : 2,80 euros la traversée. Pourtant la circulation automobile continue d’enfler. Marseille est championne d’Europe des embouteillages automobiles, de la pollution et des conséquences néfastes sur la santé publique.
La raison ? Il n’y a pas à Marseille de transports collectifs dignes du 21e siècle et de la 2e ville de France. Le tramway superpose deux lignes de métro dans l’hyper centre et rien au Nord, rien au Sud, pas grand chose à l’Est. Aucun métro, ni tramway, aucun parking de dissuasion en périphérie de la ville qui offrirait une alternative. La devise de la municipalité marseillaise : « Entrez chers automobilistes ! Vous serez ponctionnés par les privés qui gèrent les parkings. Idem pour les horodateurs. Et si vous fautez, vous serez encore ponctionnés par des entreprises privées qui rôdent et par la fourrière maintenant privée et refaite à neuf par l’argent public des contribuables« . La preuve par les réalisations (tunnel Prado-Sud) et les projets (tunnel Schloesing) qui visent à alimenter l’axe à péage du Prado-Carénage.

Elle n’est pas belle la vie à Marseille ?

Après une augmentation exponentielle du prix des carburants, voilà encore de quoi prendre dans la poche de celles et ceux dont la voiture est parfois essentielle pour travailler ou avoir une vie sociale…sans pour autant que les routes soient décongestionnées et nos poumons aérés. Macron nous pollue dans tous les sens du terme et la majorité municipale l’accompagne avec la privatisation de tous les biens publics (écoles, Vélodrome, parkings, eau, espaces publics, sécurité, hôpitaux…)
Il y a urgence à changer de politique et je soutiens tous les mouvements citoyens qui résistent et proposent des alternatives progressistes, humaines et écologistes.»

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