Attentat à Nice: réactions Michel Vauzelle, Maryse Joissains, Guy Teissier

Publié le 15 juillet 2016 à  17h20 - Dernière mise à  jour le 1 décembre 2022 à  15h19

Michel Vauzelle, vice-président de la Commission des affaires étrangères
ancien président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur

(Photo Philippe Maillé)
(Photo Philippe Maillé)

Face à l’horreur d’un acte terroriste dont la date, 14 juillet fête nationale et le lieu, promenade des Anglais à Nice, ont été soigneusement choisis pour blesser la France, le respect et la solidarité avec la douleur des victimes et de leurs familles s’imposent. Comment des politiciens peuvent-ils préférer la polémique et la critique des formes de sécurité ? Armée, gendarmerie, pompiers, personnels civils et médicaux sont partout en France sur le pied de guerre au sens propre du terme. De Paris à Deauville, à La Baule, à Bordeaux, à Saint Jean de Luz, à Toulouse, à Montpellier, à Marseille, à Toulon, à Cannes, à Nice, des milliers d’hommes et de femmes étaient à leur poste comme dans toutes les grandes villes et les lieux touristiques de France.
Comment s’en prendre au gouvernement qui a su protéger la France et ses hôtes pendant l’Euro de foot ? Comment mettre en cause la police nationale mais aussi la police municipale si performante de Nice avec le système de surveillance le plus perfectionné de France grâce à son ancien maire M. Estrosi ? Ceux qui jouent en pleine souffrance de la Nation au plus indigne des comportements garderont cette marque lorsque viendra le moment du jugement du peuple. En ce moment de crise de la République, la France mérite mieux : respect, unité, dignité.»

Maryse Joissains Masini, maire d’Aix-en-Provence

(Photo Philippe Maillé)
(Photo Philippe Maillé)

«A la suite de l’attentat perpétré, hier soir, à Nice, et après un premier sentiment d’effroi et d’horreur, j’ai ce matin une pensée pour les victimes et leurs familles plongées dans la peine. J’adresse également un message de solidarité aux Niçoises et aux Niçois, à Philippe Pradal, maire de la ville et à Christian Estrosi, président de la Région Paca.
Notre République a été frappée un 14 juillet – jour de Fête nationale – symbole de Liberté, d’Égalité et de Fraternité. Comme à chaque fois, ce sont ces valeurs qui sont lâchement visées. Après des journalistes et des caricaturistes. Après des familles faisant leurs courses. Après des jeunes s’amusant à un concert ou profitant d’une terrasse de café. Après des policiers rentrant chez eux. La terreur a franchi un nouveau pas en s’attaquant à nos enfants s’émerveillant devant un feu d’artifice.
Aix-en-Provence est plongée dans la tristesse. Les drapeaux des bâtiments municipaux ont été mis en berne».

Réaction de Guy Teissier, Député des Bouches du Rhône

(Photo Philippe Maillé)
(Photo Philippe Maillé)

«Une nouvelle fois, notre pays pleure ses enfants assassinés par le terrorisme. Je me contiens pour ne pas hurler ma colère. Je suis de tout cœur avec les innocentes victimes, les blessés, leurs familles et leurs proches. Quelques heures après avoir célébré dans la joie et l’honneur notre fête nationale à laquelle j’ai participé à Marseille, c’est notre République qui est à nouveau ensanglantée ; c’est toute la France qui se sent meurtrie. Nous ne pouvons nous résoudre à vivre au quotidien avec la menace, l’idéologie de l’horreur générée par des islamistes barbares. Je suis las des incantations, des manifestations et des luminions. L’État doit se résoudre à prendre les mesures drastiques, sans état d’âme, pour assurer la sécurité de nos compatriotes sur l’ensemble de notre territoire national».

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