Christian Estrosi renouvelle son appel au Gouvernement à créer un délit pour dépôt sauvage

Publié le 7 août 2019 à  20h30 - Dernière mise à  jour le 1 décembre 2022 à  12h38

A la suite de la mort tragique du maire de Signes, Jean-Mathieu Michel, lundi 5 août, décédé en s’opposant aux occupants d’une camionnette qui avaient déversé illégalement des gravats dans une décharge sauvage située sur un chemin privé, Christian Estrosi, maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, Président délégué de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, renouvelle son appel à créer un délit pour dépôt sauvage.
Le 15 mai 2019, Marine Brenier, Députée des Alpes-Maritimes, a déposé une proposition de loi visant à créer un délit, dans une logique évidente de protection de l’environnement. Christian Estrosi renouvelle son soutien à cette proposition: «Aujourd’hui plus que jamais je soutiens la création d’un délit pour les dépôts sauvages qui, chaque année, coûtent plus de 3 millions d’euros à la France, empoisonnent le cadre de vie d’habitants, attaquent notre précieuse biodiversité et coûtent la vie d’innocents comme Jean-Mathieu Michel qui, toute sa vie se sera battu contre ce fléau. C’est insupportable. La loi, aujourd’hui, prévoit de punir les auteurs de dépôts sauvages d’une amende pouvant aller jusqu’à 1 500 euros. Force est de constater que ce n’est pas suffisant et que nous devons aller plus loin en faisant du « dépôt sauvage » un délit punissable d’une peine d’amende de 50 000 euros assortie d’une peine de prison de deux ans pour les personnes physiques et d’une amende d’un million d’euros pour les personnes morales. Cette proposition de loi déposée par Marine Brenier est indispensable et je l’ai souligné dans un courrier adressé à Monsieur Édouard Philippe. Les villes, à leur échelle, font déjà leur maximum. Et je tiens à saluer l’implication sans faille de mon adjoint à la Propreté Pierre-Paul Leonelli. Je salue également les équipes qui luttent, de jour comme de nuit, contre les atteintes à l’environnement et au cadre de vie mais aussi les associations avec lesquelles nous travaillons main dans la main dans l’organisation de ramassages de déchets. Ces actions, ce dévouement, rendent confiant et optimiste. Mais nous avons aujourd’hui besoin que la loi fournisse des moyens légaux pour lutter contre ce fléau. Pour protéger notre environnement. Pour mettre fin à l’incivisme. Pour rendre justice à Jean-Mathieu Michel. »

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