Conseil Municipal de Marseille : le PS dénonce les temps de parole

Publié le 10 octobre 2014 à  1h43 - Dernière mise à  jour le 1 décembre 2022 à  15h38

Stéphane Mari, le président du groupe socialiste au Conseil municipal de Marseille, a annoncé que son groupe allait intervenir, ce vendredi 9 octobre, sur le dossier relatif au règlement intérieur qui prévoit des temps de parole pour chaque groupe. Il constate : «Jusqu’à présent l’opposition ne pouvait pas s’exprimer sur le site de la Ville. Nous allons pouvoir le faire mais on ne connaît pas les modalités techniques». Il poursuit en abordant la question du temps de parole : « Le Maire va nous dire que cela existe depuis Gaston Defferre mais ce n’est pas une raison. On nous dit que nous avons 50 minutes, on se prépare, certes, mais des questions sont abordées qui ne sont pas à l’ordre du jour. A la prochaine séance nous aurons ainsi la présentation d’une motion de soutien à l’association des Maires de France. Nous devrons répondre. Idem en cas d’intervention sur la SNCM… Nous demandons donc qu’il soit mis fin à ce temps de parole. Après, il est évident que nous n’interviendrons pas sur toutes les questions, ce serait contre-productif ».
Thierry Payan d’ajouter : « Nous sommes dans un pays de droit. Il existe deux jurisprudences, pour Grenoble et Versailles, en faveur du droit d’expression de l’opposition.Nous espérons que la raison l’emportera et que nous ne serons pas contraints d’aller en justice ».
Un PS qui s’exprimera sur la question des rythmes scolaires : «Nous ferons des propositions, celles que nous avons élaborées, dans la concertation, lors de la campagne. Des propositions qui pourraient être mises en œuvre en 2015». Et de dénoncer le coût: «Ou plutôt les coûts avancés par la majorité pour la mise en œuvre des rythmes scolaires. Il a d’abord été question de 27 millions, à croire que c’est Bygmalion qui a remporté l’appel d’offre, puis de 25 et maintenant de 22 millions, alors que notre chiffrage nous amène à 13 millions, sachant que la Ville va en recevoir 10 de l’État, le 1/3 de la somme est parti de Paris, nous a confirmé le ministère».
Le PS entend enfin intervenir sur le Stade Vélodrome: «C’est Labrune qui a gagné le bras de fer contre le Maire » et de juger qu’on sera très loin des sommes attendues, tant en matière de billetterie que de naming du stade.
Michel CAIRE

Articles similaires

Aller au contenu principal