Covid-19 – UPE 13. Nouvelles restrictions sanitaires : « La solidarité économique doit répondre à la solidarité sanitaire »

Publié le 24 septembre 2020 à  11h41 - Dernière mise à  jour le 1 décembre 2022 à  12h25

Philippe Korcia, président de l'UPE 13? Les entrepreneurs ne peuvent plus porter seuls le poids de notre sécurité sanitaire collective (Photo archives Destimed/R.P.)
Philippe Korcia, président de l’UPE 13? Les entrepreneurs ne peuvent plus porter seuls le poids de notre sécurité sanitaire collective (Photo archives Destimed/R.P.)

Le ministre des Solidarités et de la Santé a annoncé, mercredi soir, des mesures radicales pour le territoire Aix Marseille, applicables dès samedi, afin d’éviter toutes formes de reconfinement. «Ces mesures comprennent la fermeture totale des bars, restaurants, et établissements recevant du public* pour une période pouvant aller jusqu’à quinze jours. Une décision aussi radicale et lourde de conséquences économiques pour les secteurs concernés ne peut qu’être fondée sur des informations fiables et particulièrement alarmantes sur la progression du virus. Il serait impensable que des pans entiers de notre économie soient durablement fragilisés sans raison», insiste l’UPE 13 via un communiqué. Si l’efficacité de telles mesures ne peut évidemment pas être garantie, poursuit le syndicat patronal du département : «leur impact désastreux sur l’économie locale l’est assurément. Les secteurs soumis à fermeture obligatoire, leurs fournisseurs mais également tous les acteurs de l’événementiel, de la culture, des transports seront directement impactés et doivent donc être directement aidés. Il est impératif qu’à la solidarité sanitaire dont feront preuve les professionnels de ces secteurs réponde très directement la solidarité économique de l’État. Les entrepreneurs ne peuvent plus porter seuls le poids de notre sécurité sanitaire collective.» Pour Philippe Korcia, président du Medef local: « C’est un coup terrible pour ces secteurs déjà en grande souffrance et c’est à ces professionnels que je pense en premier lieu. Je ne lâcherai rien tant que je n’aurai pas de garanties tangibles que les aides seront à la hauteur du préjudice subi et que les pertes d’exploitation seront couvertes par les assureurs. J’en parlerai directement au préfet».
La rédaction

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