Election d’Emmanuel Macron- Réaction de la sénatrice Sophie Joissains UDI : « Ce dimanche soir la République a gagné ».

Publié le 8 mai 2017 à  12h24 - Dernière mise à  jour le 1 décembre 2022 à  15h08

Sophie Joissains  (Photo Philippe Maillé)
Sophie Joissains (Photo Philippe Maillé)

Pour Sophie Joissains, sénatrice UDI des Bouches-du-Rhône: «Le peuple de France a choisi l’espoir face à la colère et le plus jeune Président de l’Histoire de France a été élu. Le soulagement est profond. Il ne doit pas nous conduire à l’illusion, il reste que 34% de la population à voté extrême droite contre 17,79% en 2002, qu’une grande partie des partisans de l’extrême gauche qui représente aujourd’hui quasi 20% de la population dans le pays a voté Emmanuel Macron comme une immense majorité des gens de la droite et du centre et ce, non par adhésion à un programme mais par pure opposition à Marine Le Pen.»
Considère: «Le nouveau Président de la République a bien des chantiers devant lui. Le premier étant de donner enfin de vraies raisons d’espérer aux millions de français qui subissent et souffrent injustement. Il devra leur prouver qu’il n’est pas l’instrument d’une finance aveugle et qu’il défendra en priorité leurs intérêts tout en repositionnant la France tant au sein d’une Europe qui reste à profondément réformer qu’au sein des puissances de ce monde. Le challenge est grand et d’un équilibre difficile. La politique qu’il devra mener ne pourra en aucun cas être la continuité du gouvernement dont il est issu.» Sophie Joissains d’insister : «Tous seront attentifs et ses choix seront cruciaux. Décevoir n’est plus possible, ce serait à la fois profondément cruel et …. dangereux pour l’unité du pays, pour la paix sociale dont il est désormais comptable.»
«En 2002 le Front National obtenait 17,79% des voix au second tour et l’extrême gauche ne comptait plus vraiment. Nous ne sommes plus du tout dans le même schéma et si concernant le Front National, plafond de verre il y a, il est considérablement repoussé vers le haut à chaque élection», rappelle-t-elle. Avant de mettre en exergue «Les défis à relever sont essentiels. Les législatives doivent permettre de redonner libre cours à ce qui a été dérobé dans ce second tour de l’élection présidentielle et qui est essentiel au choix, à l’expression de la République :la liberté de parole de l’ensemble des forces politiques présentes dans le pays. Il en va de notre démocratie. Lors de ce troisième tour la droite et le centre se devront de constituer des forces d’opposition, de proposition, constructives, ambitieuses et protectrices en capacité tant de bâtir avec lorsque ce sera nécessaire , que d’être d’efficaces contrepouvoirs. Ils ne le pourront véritablement que dans le cadre d’une cohabitation ferme et harmonieuse. Le soulagement est certes profond, nous l’avons expérimenté ce dimanche soir lors d’une brève communion inédite, il ne saurait pour autant être béat, il en va de l’avenir, de la confiance, de la joie de nos concitoyens, et de l’avenir de la France conjugué au futur proche.»

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