Études de médecine : le gouvernement veut en finir avec le numerus clausus et le concours en fin de première année

Publié le 5 septembre 2018 à  8h52 - Dernière mise à  jour le 1 décembre 2022 à  14h56

C’est la fin d’une institution vieille de plus de 45 ans pour les médecins. Le gouvernement souhaite mettre fin au numerus clausus ainsi qu’au concours en fin de première année, tel qu’il existe actuellement, révèle franceinfo ce mercredi 5 septembre. Ils permettaient jusqu’à présent de limiter le nombre de médecins en France grâce à un concours très sélectif en fin de première année. Dans chaque université, les étudiants passeront, comme partout ailleurs, des partiels, qui leur permettront d’aller en deuxième année. Le concours actuel, qui sélectionne un candidat sur sept, fait la part belle au bachotage. En 2017, sur les près de 60 000 candidats, seulement 8 200 ont été reçus en médecine l’an dernier, soit à peine 15% des participants. Le Premier ministre Edouard Philippe et Emmanuel Macron l’ont souligné à plusieurs reprises : tout cela ne fait pas forcément ensuite de bons médecins, de bons praticiens. Il faut diversifier le recrutement aujourd’hui bien souvent réservé, aux étudiants qui peuvent se payer une prépa privée en plus ou se payer le luxe de redoubler. Ensuite, deux options sur la table. Soit le gouvernement ouvre complètement les vannes, ce qu’on appelle le numerus apertus, et alors libre à chaque université de former autant de médecins qu’elle le souhaite. La seconde option est de garder une forme de sélection, à l’issue de la licence, en fin de troisième année, avec, peut-être, un concours. Sur ces deux options, la question n’est pas encore tranchée.
Source Franceinfo

Articles similaires

Aller au contenu principal