Covid-19: Corinne Innesti, présidente de la CPME 13 dénonce: « une nouvelle catastrophe économique pour les bars, restaurants et salles de sports »

Publié le 24 septembre 2020 à  22h11 - Dernière mise à  jour le 1 décembre 2022 à  12h25

Corinne Innesti, Présidente de la CPME13 © C.Criscuolo
Corinne Innesti, Présidente de la CPME13 © C.Criscuolo

Face aux annonces du ministre de la Santé, Corinne Innesti, Présidente de la CPME13, déplore: «Une décision unilatérale, décrétée en l’absence de toute concertation» et déclare qu’il s’agit d’«une nouvelle catastrophe économique pour les bars, restaurants et salles de sports déjà si durement touchés». «Je ne peux, poursuit-elle, me résigner à accepter une telle décision. La fermeture des établissements concernés par les nouvelles injonctions gouvernementales revient à reconfiner notre économie locale. C’est une mise à mort pour certains et une lente agonie pour d’autres. Si ces restrictions concernent directement les restaurateurs, les cafetiers et les gérants de salles de sport, c’est toute la chaîne économique qui est affectée, du secteur alimentaire jusqu’aux acteurs de l’événementiel». La CPME 13 demande au gouvernement de revenir sur «ces décisions injustes et à défaut de déployer des dispositifs d’aides à la hauteur des enjeux et du préjudice subi pour permettre d’oxygéner la trésorerie d’entreprises déjà au bord de l’asphyxie». Et de lancer: «Le gouvernement se doit aujourd’hui d’entendre et de répondre aux revendications de la CPME : l’annulation, et non le simple report, des charges sociales et fiscales des entreprises impactées; la mise en place d’un mécanisme pertinent de prise en charge totale ou partielle des loyers commerciaux (comme par exemple l’utilisation du dépôt de garantie pour payer les loyers dus, en particulier en cas de fermeture administrative); la prise en charge des pertes d’exploitation par les assurances». « Nos entrepreneurs veulent travailler», clame Corinne Innesti. «Ils ont déjà énormément investi dans de nouveaux équipements et se plient depuis la rentrée à de nouvelles mesures sanitaires plus strictes. Les bons élèves que sont les entreprises n’ont pas à payer pour les comportements irresponsables constatés dans l’espace et les transports publics. Nos restaurateurs, nos cafetiers et les entreprises en général ne veulent en aucun cas payer les négligences de certains et l‘insuffisance des contrôles de la part des autorités publiques». La CPME 13 réaffirme sa détermination et son soutien à l’ensemble des filières impactées. «Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour ne pas laisser cette situation se gangréner», conclut Corinne Innesti.

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