Gérard Collomb présente la police de sécurité du quotidien

Publié le 8 février 2018 à  16h46 - Dernière mise à  jour le 1 décembre 2022 à  15h03

Le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb s’est exprimé ce jeudi 8 février dans le grand amphithéâtre de l’École militaire, devant 500 policiers et gendarmes, pour dévoiler les contours de sa «police de sécurité du quotidien», promesse de campagne d’Emmanuel Macron.

Trente quartiers difficiles bénéficieront de «moyens supplémentaires» d’ici à janvier 2019 dans le cadre de la police de sécurité du quotidien, a annoncé Gérard Collomb : «Quinze à 30 policiers sélectionnés par les chefs de service viendront, dans chacun de ces quartiers, renforcer les effectifs», sans pour autant constituer de nouvelles brigades spécialisées. D’ici un an, ils recevront 600 effectifs supplémentaires et des moyens matériels fléchés, a-t-il assuré. Par ailleurs, le ministre s’est engagé à créer 10 000 postes entre 2018 et 2022. Ces quartiers de «reconquête républicaine», selon le ministre, sont, du côté de la police nationale , ceux de Trappes (Yvelines), des Tarterêts à Corbeil-Essonnes (Essonne), du Mirail à Toulouse, du Neuhoff à Strasbourg, les quartiers Nord de Marseille, du Gros saule à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) et des Beaudottes à Sevran (Seine-Saint-Denis). Du côté de la gendarmerie, 20 départements -essentiellement en Auvergne-Rhône-Alpes et dans l’ouest de la France, parmi lesquels l’Ain, l’Hérault ou le Calvados- disposeront de 500 renforts, ajoute Gérard Collomb, qui précise vouloir augmenter le nombre de brigades de contact à 250 unités d’ici la fin 2018…
Anna CHAIRMANN

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