Hommage au poète disparu Raymond Maillé

Publié le 18 avril 2020 à  10h46 - Dernière mise à  jour le 1 décembre 2022 à  12h28

Le temps, n’est-il pas celui que l’on attend, que l’on espère ou désespère?
Il passe, à ce que l’on dit, mais où va-t-il? Je n’ai pu le saisir ou je ne l’ai pas vu…
Je ne l’ai pas vu, il est juste passé dans ce couloir tic-tac.
Pourtant, je le ressens, son passage creuse mes souvenirs, ma vie, ma peau.
Il est là tout le temps et je ne le vois pas…
Je ne le vois pas comme le printemps que tu me racontais,
Cette histoire d’un jeune aveugle, pauvre, sur le trottoir,
Faisant la manche et écoutant les oiseaux et les talons qui claquent,
Il ne voyait pas le printemps, ce temps de renouveau.
Il était toujours aussi pauvre mais riche de ce printemps,
De ce que peut nous offrir la nature, la vie, cette saison,
Qui nous rappelle que le printemps passe…
Tu ne le vois plus mais tu le ressens au travers des tiens.
Ce printemps, ce temps qui passe… et qu’on ne voit pas.
Franck MAILLÉ

Articles similaires

Aller au contenu principal