La Cour de Cassation vient de rejeter la demande de constitution de partie civile formulée par la ville de Nice au lendemain de l’attentat du 14 juillet 2016

Publié le 12 mars 2019 à  21h58 - Dernière mise à  jour le 1 décembre 2022 à  12h43

La Cour de Cassation vient de rejeter la demande de constitution de partie civile formulée par la ville de Nice au lendemain de l’attentat du 14 juillet 2016. La ville de Nice avait décidé de se constituer partie civile pour être aux côtés des victimes dans les procédures et enquêtes permettant de faire toute la lumière sur ce drame. La Ville précise dans un communiqué: «Aucune juridiction ne pourra jamais nier que les Niçoises et les Niçois ont tous été touchés, meurtris. Être partie civile, c’était avant tout la volonté de faire reconnaître, au travers de la Ville, que l’ensemble des Niçoises et des Niçois avaient subi un préjudice du fait de l’attentat, commis le jour de la fête nationale sur un lieu aussi emblématique que la Promenade des Anglais ; un lieu mondialement connu qui fait la renommée de la Ville et la fierté de ses habitants. Au-delà du préjudice financier lié à l’activité touristique et aux investissements de sécurité, c’est le préjudice moral et psychologique qui est le plus important et incontestable».
A la suite de ce rejet de Cour de Cassation Christian Estrosi déclare : «Je suis bouleversé que cette décision considère qu’une telle entreprise n’ait porté atteinte qu’aux seuls intérêts de la Nation. Dois-je comprendre que pour les magistrats, Nice ne serait pas la France ? Si c’est la Nation tout entière qui a été touchée en plein cœur par cet attentat, jamais le statut de victime ne pourra dans les faits être enlevé à la Ville de Nice qui, chaque jour depuis bientôt trois ans, accompagne les victimes choquées ou meurtries.» En tout état de cause, Christian Estrosi continuera à se battre aux côtés des victimes pour que toute la lumière soit faite sur les circonstances de l’attentat.

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