Campements de roms : Le Préfet apporte des précisions

Publié le 14 février 2014 à  16h37 - Dernière mise à  jour le 1 décembre 2022 à  15h43

Le préfet des Bouches-du-Rhône tient à apporter les précisions suivantes, à la suite du dépôt par la ville de Marseille de trois requêtes devant le tribunal administratif, relatives à des procédures de demandes d’évacuation de campements illicites de populations roms.Retour ligne automatique
Au cours des douze derniers mois, il a été mis fin à Marseille à douze occupations illicites de terrains ou bâtiment par des familles roms, concernant 824 personnes. Ces opérations d’évacuation s’effectuent en application de la circulaire interministérielle du 26 août 2012, qui prescrit l’examen prioritaire des questions de sécurité des personnes pouvant conduire à des évictions en urgence (ceci a été le cas à deux reprises), ainsi que la mise en œuvre d’un travail de diagnostic et d’accompagnement social permettant d’assurer un traitement digne des personnes en situation de détresse sociale. En l’absence de péril imminent, la décision d’octroi du concours de la force publique est prise par le préfet, à l’examen d’un ensemble de critères tenant compte des aspects de santé et de salubrité, de la situation de voisinage des campements, des capacités de relogement dont disposent les pouvoirs publics (Etat et collectivités locales), ainsi que des éventuels troubles à l’ordre public.Retour ligne automatique
Les deux derniers terrains évacués par leurs occupants au terme du travail d’accompagnement social ont donné lieu à une centaine de relogements en urgence, dont certains déboucheront sur des parcours d’insertion proposés aux familles qui en ont démontré la volonté et la capacité.Retour ligne automatique
La prochaine exécution d’une décision d’évacuation d’installation illicite de populations roms à Marseille est programmée le 21 février et concerne le campement situé avenue de la Madragueville, dont la situation de surplomb au-dessus d’une voie ferrée fait courir un risque important à ses occupants. Le travail social effectué depuis plusieurs semaines devrait permettre au propriétaire de reprendre possession de son site sans intervention de police

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