Lettre publique de Laure-Agnès Caradec, Yves Moraine et Martine Vassal en réaction au projet de transformation du parc Borély des candidats socialistes

Publié le 13 mars 2014 à  20h26 - Dernière mise à  jour le 1 décembre 2022 à  15h43

Le candidat du gouvernement aux prochaines élections municipales de Marseille vient de dévoiler son projet pour le parc Borély. Pompeusement baptisé « Central Park », il vise à supprimer le golf et l’hippodrome afin de créer, en prolongement du parc actuel, une vaste plaine sportive ouverte à tous. Ce projet est dangereux pour les habitants de nos quartiers comme pour tous les visiteurs de ce magnifique « poumon vert ». Car c’est leur équilibre même qui est menacé.
Garantir la sécurité et la tranquillité à l’intérieur du parc actuel, clôturé et surveillé pourtant, est déjà difficile en certaines circonstances. Cette mission de service public serait impossible à assumer sur un espace ainsi élargi.
La circulation s’en trouverait elle aussi perturbée. D’autant que le candidat de Mr Hollande entend organiser sur les plages de nombreux festivals de musique nocturnes et bruyants.
S’il est vide de toute utilité réelle, puisque les plages assument déjà la fonction de plaine sportive, ce projet n’en porte pas moins des arrière-pensées politiciennes. Car le candidat socialiste veut construire ici quelques immeubles de logements sociaux.
Le coût cette révolution urbaine serait exorbitant : près de 15 millions d’euros qui s’ajouteraient à nos impôts – sans compter l’indemnisation des exploitants du golf et de l’hippodrome.
L’ensemble que constituent aujourd’hui le parc Borély, le musée de la faïence et des arts décoratifs, le golf, l’hippodrome et les plages, est équilibré et apprécié de tous – son affluence en témoigne. Il faut refuser qu’il soit désarticulé pour de médiocres raisons politiciennes.
Vous pouvez compter sur nous pour nous y opposer comme nous comptons sur votre mobilisation pour veiller au respect de notre environnement.

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