Métropole Aix Marseille Provence: Réaction de Laure-Agnès Caradec à la suite des débats de la Commission des Lois de lʼAssemblée Nationale

Publié le 5 février 2015 à  22h51 - Dernière mise à  jour le 1 décembre 2022 à  15h35

Laure-Agnès Caradec Adjointe au maire déléguée à lʼUrbanisme, Projet métropolitain, Patrimoine municipal et foncier, Droit des Sols de réagir dans un communiqué: « J’apprends avec stupéfaction le résultat des débats au sein de la Commission des Lois de l’Assemblée Nationale concernant la Métropole « Aix-Marseille-Provence ». Il y a tout juste deux semaines, le maire de Marseille, après des négociations marathon avec les maires des Bouches-du-Rhône et le Gouvernement, avait su faire adopter à une immense majorité par le Sénat, et avec le soutien de la Ministre Marylise Lebranchu, un amendement de consensus qui confirmait le rôle prééminent des maires dans l’élaboration des PLUi par les Conseils de Territoire. ce mercredi 4 février, la Commission des lois de l’Assemblée Nationale examinait à son tour le texte de la loi NOTRe issu des débats au Sénat. Mais, fidèle à son habitude et étranger aux discussions sur le terrain, le Député Socialiste Patrick Mennucci a voulu, par pur sectarisme, s’opposer à l’amendement Gaudin concernant les PLUi, alors que tous les Maires souhaitaient être impliqués fortement dans leur élaboration. En s’appuyant sur des arguments d’une totale mauvaise foi, il a profité de l’ignorance et de l’indifférence d’une majorité de ses collègues pour supprimer ce dispositif clef des négociations avec les Maires du territoire. L’attitude ambigüe du Gouvernement lors du débat met en cause la parole de l’État. Il est urgent qu’il prenne les dispositions de nature à rétablir l’amendement déposé par le Sénateur Maire de Marseille en séance publique. Le Gouvernement socialiste et monsieur Mennucci porteraient une lourde responsabilité devant l’ensemble des habitants et des maires d’Aix Marseille Provence si le texte devait rester en l’état. Cette Métropole est essentielle pour notre territoire. Elle nécessite une intelligence collective que Jean-Claude Gaudin a su révéler quand Monsieur Mennuci prouve une fois de plus qu’il ne sait ni écouter ni fédérer.”

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