Municipales : Michèle Rubirola (EELV) rejoint le Mouvement sans précédent

Publié le 8 octobre 2019 à  22h23 - Dernière mise à  jour le 1 décembre 2022 à  12h37

«Je fais le choix du Mouvement Sans Précédent. Je ne suis pas la seule, je suis la première et j’espère pouvoir vous retrouver très bientôt, aux côtés des écologistes déjà présents, et mes amis d’EELV qui viendront nous aider à gagner et transformer Marseille», déclare l’élue écologiste Michèle Rubirola qui considère : «En se décidant pour une liste autonome, EELV Marseille s’est résolu au seul objectif de finir 3e ou plus loin derrière encore. Un score qui installerait un second tour Ravier/Vassal et ferait disparaître pour longtemps les idées écologistes du champ politique Marseillais.» «La genèse de mon engagement, poursuit-elle, c’est l’écologie et la justice sociale. A Marseille, cet engagement prend même un sens particulier. L’écologie des urgences environnementales et sociales, c’est ne pas oublier qu’en mars 2020, nous pourrons changer le destin de 850 000 Marseillaises et Marseillais. Je suis Médecin. J’ai exercé longtemps comme Médecin de famille et désormais comme Médecin de santé publique. Je suis et j’ai donc toujours été au service des Marseillaises et des Marseillais qui souffrent et qui espèrent. Je mesure d’autant plus à quel point nous devons nous dépasser et faire preuve de responsabilités. Au sein d’EELV, j’ai longtemps défendue l’autonomie. Si je suis de gauche, j’ai toujours eu des réticences à l’union, pensant que je diluerai mon engagement. Au contraire, depuis 2015, je sais que nos énergies s’additionnent. Unis, nous avons réussi dans le canton le plus disputé de France, à battre le Front National, la droite de Martine Vassal et de Bruno Gilles réunis, la Force du 13 de Jean-Noël Guérini et tous ceux que le vieux système nous envoyaient dans les pattes. Parce que nous avons été rassemblés, clairs, offensifs, déterminés. Aujourd’hui, je veux continuer le combat pour l’écologie. Je sais que c’est en mettant mon énergie au service du commun, du rassemblement, qu’on peut avoir la chance de faire plus qu’un petit score : d’arriver premiers, de gagner, et de faire de Marseille une ville plus verte et plus juste. Le temps doit être au rassemblement, à la construction d’une coalition écologiste, progressiste, humaniste et citoyenne capable de changer Marseille. Pas aux divisions, pas au repli partisan dans sa chapelle, pas à la guerre des égo auto-proclamés. Je fais donc le choix du Mouvement Sans Précédent.»

Articles similaires

Aller au contenu principal