Pour le député des Bouches-du-Rhône François Michel Lambert « La question sociale et la transition écologique ne peuvent être déconnectées »

Publié le 21 janvier 2019 à  9h35 - Dernière mise à  jour le 1 décembre 2022 à  12h43

(Photo Robert Poulain)
(Photo Robert Poulain)
Dans un communiqué, le député des Bouches-du-Rhône, François Michel Lambert, qui a pris ses distances avec la majorité LREM en octobre dernier, comme il tient à le préciser, alerte depuis des mois le gouvernement «sur la nécessité d’une connexion avec le pays réel et les français les plus fragiles». Il avance notamment que «l’on ne doit pas faire de l’écologie contre le pouvoir d’achat et sans accompagnement social». En mai 2018, il demandait, sur France Inter, au gouvernement de se reconnecter de toute urgence avec les Français. «Ceux que l’on appelle la « startup nation », les métropoles urbaines, c’est bien, mais il y a les autres territoires qui commencent à se demander si on fait quelque chose pour eux : les territoires ruraux, l’Outre-mer et les banlieues. Ils ne nous comprennent pas et ne comprennent pas les politiques nationales…» En juillet 2018, il posait au gouvernement deux questions écrites auxquelles des réponses, technocratiques déconnectées de certaines réalités, ont été apportées :
• La première portait sur la baisse inquiétante des dons aux fondations d’utilité publique œuvrant dans les domaines de la solidarité, de l’insertion des personnes en difficulté, du logement et de l’environnement dans le cadre du passage de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) à l’impôt sur la fortune immobilière (IFI).
• La seconde sur l’utilisation abusive des frais bancaires à l’égard des populations les moins favorisées, celles que les banques nomment les clients fragiles, avec des frais moyens évalués aux alentours de 300 euros contre 34 euros pour les clients en situation ordinaire.
Le même mois, dans une tribune consacrée au risque d’abandon de la TVA à taux réduit sur les passoires thermiques, il disait s’inquiéter à propos de «la volonté politique de conduire la transition écologique et de ne pas décourager les ménages; de ne pas leur faire porter une mesure qui ne relève pas de leur responsabilité e,t qui se traduit par une baisse de leur pouvoir d’achat.»
«Trois exemples récents d’un engagement qui lie social et écologie et qui s’interroge sur l’état de l’opinion et en particulier des plus fragiles»,indique-t-il dans son communiqué.

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