Fermeture des points de passage frontaliers des aéroports de la Môle-Saint-Tropez et du Castellet: Réaction de Christian Estrosi

Publié le 13 novembre 2016 à  21h09 - Dernière mise à  jour le 1 décembre 2022 à  15h16

(Photo Robert Poulain)
(Photo Robert Poulain)

Christian Estrosi demande au Premier Ministre de suspendre «une décision inconséquente, vrai coup dur pour le tourisme et l’économie régionale». Dans un communiqué Christian Estrosi, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, veut dénoncer «l’inconséquence de la décision de l’Etat de fermer, au prétexte du contrôle aux frontières renforcé, l’accès de deux aéroports de la région aux avions en provenance de territoire extérieur à l’espace Schengen. Il s’agit, dans les faits, d’interdire aux avions des touristes d’affaires en provenance de Londres, de Suisse mais aussi de Russie pour ne prendre que ces seuls exemples, d’atterrir dans deux aéroports d’affaires emblématiques de Provence-Alpes-Côte d’Azur.»
«C’est à n’y rien comprendre, s’insurge le président de Région, l’aéroport de la Môle venait -à la demande même de l’État- d’achever des travaux d’investissements nécessaires pour répondre aux exigences nouvelles de sécurité. Au moment où la Région agit sans relâche pour soutenir le tourisme, déjà si durement affecté, cette décision inconséquente est d’abord un véritable coup dur pour le tourisme dans le Var. Au moment où la Région agit sans relâche pour l’attractivité régionale, c’est là un coup dur pour l’économie de Provence-Alpes-Côte d’Azur en général : quel mauvais signal en effet pour les investisseurs.»
«Je demande au Premier ministre, Manuel Valls, de suspendre sans délais cette décision. Il est toujours temps Monsieur le Premier ministre», souligne Christian Estrosi. Le Président de la Région s’interroge enfin sur les graves conséquences que la suppression du point de passage frontière de l’aéroport de la Môle pourrait avoir sur la cession en cours des aéroports de Nice Cote d’Azur dont il fait partie. En effet, les acheteurs, le consortium Azzurra, ne semble pas même avoir été informé de ce changement règlementaire qui ne manquera pas d’avoir un fort impact sur le plan de développement des aéroports cédés. «Cette décision relève, au fond, d’une forme d’amateurisme et intervient au plus mauvais moment. Je veux simplement rappeler à cette occasion tout mon soutien aux acteurs de l’économie locale et en particulier au groupe Aéroports de la Côte d’Azur. La Région restera à leurs côtés et continuera de se battre pour que l’État revienne sur sa décision», ajoute Christian Estrosi.

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