Réaction de Jean-Claude Gaudin suite aux réunions du comité des financeurs du Bataillon des Marins pompiers de Marseille

Publié le 3 décembre 2013 à  19h53 - Dernière mise à  jour le 1 décembre 2022 à  15h44

« Lors des débats parlementaires concernant le projet de Métropole, Aix Marseille Provence, j’ai interpellé la ministre Marylise Lebranchu au sujet des règles de financement du Bataillon des Marins Pompiers de Marseille. En effet, la loi fait obligation aux conseils généraux de financer, au travers des SDIS, le plus souvent à parts égales avec les communes, les dépenses de Sécurité Incendie. Le Conseil général des Bouches-du-Rhône tire prétexte de la couverture de Marseille par le Bataillon des Marins Pompiers et non par le SDIS pour ne pas financer notre sécurité incendie. Ainsi, quand les communes des Bouches-du-Rhône financent le SDIS à hauteur de 70 Millions d’Euros, le Conseil général ajoute 67 millions d’Euros de financements supplémentaires. La ville de Marseille finance seule sa protection incendie, à hauteur de 70 millions d’Euros. Cette situation est d’autant plus injuste que le Conseil général reçoit, chaque année, 32 millions d’Euros de taxes sur les assurances de voitures dont 14 millions viennent des Marseillais, pour financer la sécurité incendie de tout le territoire. Je n’ai eu de cesse de dénoncer cette injustice qui fait payer deux fois aux Marseillais leur protection incendie. La ministre en avait convenu et pourtant, une fois de plus, les actes sont bien loin des promesses. Le Gouvernement malgré son intention affichée d’aider Marseille n’a même pas rendu aux Marseillais l’argent qui leur appartient. Sur les 14 millions d’Euros de taxes pour la protection incendie versées par les Marseillais, le gouvernement vient d’annoncer qu’il n’a pas l’intention de leur restituer plus de 10 millions d’Euros. Et encore, pas avant 2019. Le Gouvernement socialiste pense pouvoir se payer Marseille à Crédit. Comme on l’a vu récemment à coup de Milliards, ces promesses d’achat ne sont que virtuelles. Marseille n’est pas à vendre ! Avant de parler d’aides pour Marseille, qu’il rétablisse un minimum d’équité de traitement comme je le demande. A l’occasion du Débat parlementaire au Sénat, sur le Projet de Loi de Finances Rectificatives, je déposerai deux amendements permettant d’améliorer le financement du Bataillon des Marins Pompiers et j’interpellerai une nouvelle fois le gouvernement quant à sa volonté d’aider son candidat plus que Marseille. »

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