SNCM : l’État ne doit plus jouer au mistigri !

Publié le 9 mai 2014 à  21h31 - Dernière mise à  jour le 1 décembre 2022 à  15h41

Dans un communiqué les élus Front de gauche : Isabelle Pasquet, sénatrice des Bouches-du-Rhône ; Gaby Charroux, député des Bouches-du-Rhône, maire de Martigues ; Dominique Bucchini, président de l’Assemblée de Corse ; Jean-Marc Coppola, vice-Président du Conseil Régional PACA, conseiller municipal de Marseille; Jean-Marc Charrier, président du groupe communiste au Conseil général des Bouches-du-Rhône; Michel Illac, président du groupe « Pour un territoire solidaire » à la CUMPM; Michel Stefani, conseiller territorial de Corse, de rappeler que « Le 12 mai prochain se tiendra un nouveau Conseil de surveillance de la SNCM. Nous attendons de l’État qu’il stoppe la course de lenteur et donne enfin une réponse sans équivoque, conforme aux besoins des usagers de la desserte de la Corse dans le cadre de la continuité territoriale de service public ; aux attentes des salariés qui se battent pour l’avenir de leur entreprise et, à présent, de nature à rassurer les entreprises prestataires qui expriment de fortes inquiétudes ».
Pour l’heure, poursuivent-ils : « Nous n’avons vu que peu d’engagement et peu d’intérêt à conforter le plan long terme malgré les efforts importants consentis par les salariés pour conduire au redressement de la compagnie. Les amendes infligées ne peuvent servir d’alibi à une quelconque procédure de « redressement ». Ces décisions de l’Union européenne doivent être combattues par l’État français qui fut lui-même l’organisateur de la lamentable privatisation de la compagnie en 2005. »
Selon les élus : «Le gouvernement doit prendre position pour stabiliser le capital de la SNCM avec la Caisse des Dépôts et Consignations, pour imposer le maintien de Transdev. Il ne peut plus tergiverser sur le financement du renouvellement de la flotte et laisser croire qu’il peut y avoir une multitude de scénarios. Un seul permet de conserver les huit navires et d’exécuter dans les meilleures conditions la DSP attribuée par la Collectivité Territoriale de Corse pour dix ans au groupement CMN SNCM. C’est celui là qu’il doit retenir comme le réclament les organisations syndicales sans perdre de vue que ce choix de la CTC représente une garantie d’un milliard d’euros dont 600 M€ pour la SNCM ».
Et de prévenir : « Ce lundi 12 mai, le gouvernement doit montrer sa détermination par des actes clairs et ne plus jouer au mistigri».

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