Saisie record de drogue à Vitrolles – Maryse Joissains salue l’action de la police

Publié le 4 août 2015 à  13h21 - Dernière mise à  jour le 1 décembre 2022 à  15h29

(Photo Philippe Maillé)
(Photo Philippe Maillé)

Dans un courrier adressé à Éric Arella, directeur interrégional de la police judiciaire, Maryse Joissains Masini, président de la Communauté du Pays d’Aix (CPA) et maire d’Aix-en-Provence salue l’action de la police après la saisie de près de six tonnes de cannabis réalisée le 26 juillet dernier à Vitrolles, commune située sur le territoire du Pays d’Aix. Cette saisie spectaculaire, «Témoigne de l’efficacité du travail de la police en général, de l’implication de vos équipes et des efforts continus de vos hommes investis au quotidien dans la répression des délinquants et le démantèlement des trafics», écrit-elle au patron de la police judiciaire dont les services ont travaillé aux côtés des enquêteurs de l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS) en charge de l’enquête. «L’envergure de ce trafic international, ajoute-t-elle,dont Marseille et Vitrolles servaient de plaques tournantes, démontre toute la puissance des réseaux criminels qui y sévissent et qui gangrènent notre société par le développement d’une économie souterraine excessivement nuisible et dangereuse pour la sécurité et l’équilibre social». «Cette opération, dont le succès honore donc l’expertise et la détermination de la police judiciaire, a connu son épilogue sur le territoire de la Communauté du Pays d’Aix; je tiens, à cet égard, à vous faire part de toute ma gratitude», assure Maryse Joissains Masini dans ce courrier dont elle a adressé copie au ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve. «À l’heure de la mise en place de la métropole et d’un nouveau découpage administratif propice à la diffusion de la grande criminalité et de la délinquance de proximité», le président de la CPA souhaite que l’action de la police illustrée par ce succès et la réussite de plusieurs opérations coup de poing menées précédemment dans les cités marseillaises, «contribue à réduire l’activité des trafiquants et ses conséquences ; notamment ces actes de violence barbares constatés à la périphérie de nos villes et dans nos cités qui terrorisent des populations déjà paupérisées par la crise». «En tant qu’élue soucieuse de la sécurité de mon territoire, je demeure très inquiète face à la puissance logistique et financière des trafiquants révélée par cette affaire», conclut-elle.

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