UPE 13: « Investir oui, si la confiance est de retour »

Publié le 10 avril 2015 à  22h52 - Dernière mise à  jour le 1 décembre 2022 à  15h33

Le Premier Ministre a annoncé des mesures en faveur de l’investissement privé avec notamment un dispositif fiscal favorable aux entreprises. L’UPE13 de réagir dans un communiqué estimant qu’il s’agit d’une décision qui va dans le bon sens mais qui nécessite, pour garantir son plein effet, «des actes forts du gouvernement afin de libéraliser véritablement l’activité économique». Et de poursuivre: «Force est de constater qu’aujourd’hui, l’investissement qui devrait constituer un des principaux moteurs de la croissance est en panne en France. Les chiffres de l’INSEE en témoignent. Après avoir baissé en 2013 (-5%), l’investissement dans l’industrie a stagné en 2014 et les perspectives tablaient jusqu’à présent sur un nouveau repli en 2015 (-3%). Notre outil industriel est vieillissant, l’âge moyen est passé de 17,5 ans à 19 ans en 15 ans. Face à cette situation qui handicape la compétitivité des entreprises françaises, le gouvernement a lancé le 8 avril 2015 un plan d’aide à l’investissement industriel afin d’inciter au renouvellement des outils de production. Ainsi, les investissements réalisés entre le 15 avril 2015 et le 15 avril 2016 pourront être amortis à hauteur de 140% de leur montant au lieu de leur prix réel. Une subvention donc à l’investissement.» Ajoutant: «L’UPE13 ne peut prendre acte que positivement de cette orientation même si elle regrette qu’il n’y ait que les investissements industriels qui soient éligibles. Mais l’investissement ne se décrète pas. Seul le retour à la confiance, la reconstitution des marges et un environnement fiscal et règlementaire incitatif et stable permettront à nos entreprises de retrouver significativement et durablement le chemin de la croissance.»
Pour Jean-Luc Chauvin, Président de l’UPE 13, «les entreprises ne seront en mesure d’investir et d’embaucher que si elles croient de nouveau en l’avenir. Aujourd’hui, les signaux négatifs tels que le compte pénibilité, la loi Alur, le compte personnel d’activité… viennent à l’encontre des intentions affichées par le gouvernement et ne sont pas pour rassurer les entreprises et les inciter à investir. Le challenge du gouvernement est bien là ; tenir un cap clair, favorable au développement économique et redonner confiance».

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