A Montpellier le salon Millésime bio confirme la vitalité de la filière « verte »

Publié le 25 février 2015 à  19h11 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  18h41

Dans les allées du Salon Millésime Bio, à Montpellier, les Provençaux avaient toute leur place. Comme ici Sophie Cerciello et Didier Simonini, les propriétaires de Château Babanau en Côtes de Provence et du Clos Val Bruyère en Cassis qui reçoivent deux des « cinq du vin » les5duvin.wordpress.com, Michel Smith (avec le chapeau) pourlevin.skyrock.com, Marc Vanhellemont (deuxième en partant de la droite) journaliste belge travaillant pour divers magazines en Belgique et en France (In Vino Veritas, Oenosphère, Terre de Vins, L’Evénement) et Philippe Stuyck (deuxième en partant de la gauche), journaliste belge, rédacteur en chef de In Vino Veritas, invinoveritas.apic.be
Dans les allées du Salon Millésime Bio, à Montpellier, les Provençaux avaient toute leur place. Comme ici Sophie Cerciello et Didier Simonini, les propriétaires de Château Babanau en Côtes de Provence et du Clos Val Bruyère en Cassis qui reçoivent deux des « cinq du vin » les5duvin.wordpress.com, Michel Smith (avec le chapeau) pourlevin.skyrock.com, Marc Vanhellemont (deuxième en partant de la droite) journaliste belge travaillant pour divers magazines en Belgique et en France (In Vino Veritas, Oenosphère, Terre de Vins, L’Evénement) et Philippe Stuyck (deuxième en partant de la gauche), journaliste belge, rédacteur en chef de In Vino Veritas, invinoveritas.apic.be

Le salon Millésime Bio, qui s’affirme d’année en année comme le mondial du vin biologique, vient de tenir sa 22e édition à Montpellier. Avec 4 800 visiteurs professionnels accueillis en 2015 (contre 4250 en 2014), cette manifestation poursuit sa progression. Affichant une fréquentation en hausse de 12,94 %, ce rendez-vous unique en France et dans le monde confirme sa place de leader et de plateforme mondiale d’échanges dans le secteur de la viticulture biologique regroupant des exposants uniquement certifiés AB (aucun vin en conversion).
Les étrangers représentent 22 % des visiteurs. Les professionnels du Bénélux (13,5 %) ainsi que les nord-américains, États-Unis et Canada (13 %), les allemands (11 %), les asiatiques, principalement Japon, Corée du Sud, Chine et Singapour (11 %), les scandinaves (6,3 %) et les britanniques (6 %) sont les principaux visiteurs du salon. Quant aux cavistes, ils sont en tête des acheteurs (19 %) suivis des importateurs (13,5 %), des négociants (6,5 %), du CHR (6,4 %) et des grossistes (5,3 %).
Côté exposants, il faut souligner la diversité des nationalités (14 au total), la France, l’Espagne et l’Italie constituant le trio de tête.
Les vignobles autrichiens renforcent leur présence avec cette année, des domaines encore plus nombreux. Le Chili, la Slovénie, la Bulgarie et la Hongrie sont de retour. Petits nouveaux cette année: la Nouvelle- Zélande, la Grèce et le Royaume-Uni.

Les vins «bio» séduisent de plus en plus

Aujourd’hui, en France, un consommateur sur trois déclare boire du vin bio. Des consommateurs qui sont guidés par trois motivations : la préservation de l’environnement, la qualité et la sécurité alimentaire.
Et ces consommateurs n’hésitent pas à payer autour d’un euro de plus par bouteille pour avoir du bio. Des habitudes de consommations qui ont des répercussion sur la filière puisque des études mettent l’accent sur le fait que la culture des vins bio génère deux fois plus d’emplois que le secteur conventionnel.
Si l’Europe produit 90% du vin bio de la planète, les ¾ de cette production sont réalisés en Espagne, Italie et France et, principalement, le sud de la France. En effet, les ¾ de la production française sont réalisés en Languedoc-Roussillon, Paca, Aquitaine et Rhône-Alpes. La principale raison est simple : l’évolution du climat permet aujourd’hui de limiter les traitements de la vigne. De plus, l’évolution des produits de traitement agréés bio est telle, que l’efficacité de ces derniers satisfait totalement les vignerons.
Du côté de la vinification, d’importants progrès sont aussi réalisés. La tendance est désormais de limiter les intrants au strict minimum.
L’élaboration du vin fait l’objet de toutes les attentions et une tendance lourde (et qualitative) du moment est de limiter au maximum l’apport de soufre à la mise en bouteille. Selon les vins, certains vignerons se contentent de la dose naturellement contenue dans le produit.
Bref, c’est bio et c’est bon. Et après dégustation à Montpellier, nous pouvons affirmer sans aucun problème qu’il est loin le temps où la biologie était décriée car synonyme, disait-on souvent à tort, de mauvais vins. Santé !
M.E.

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