Benoît Payan (PS) : « Pour les Marseillais, défendons l’intérêt Métropolitain »

Publié le 30 juin 2016 à  0h40 - Dernière mise à  jour le 29 octobre 2022 à  13h45

Benoît payan président du groupe socialiste à Marseille (Photo Robert Poulain)
Benoît payan président du groupe socialiste à Marseille (Photo Robert Poulain)
Eugène Caselli, interviendra lors du Conseil métropolitain sur un amendement demandant une harmonisation fiscale plus rapide (Photo Robert Poulain)
Eugène Caselli, interviendra lors du Conseil métropolitain sur un amendement demandant une harmonisation fiscale plus rapide (Photo Robert Poulain)

Ce 30 juin, lors du Conseil Métropolitain, les élus socialistes Marseille, par la voix d’Eugène Caselli, déposeront un amendement demandant une harmonisation fiscale plus rapide. Amendement rejeté lors du Conseil de territoire Marseille-Provence (ex MPM) et lors du Conseil municipale de Marseille.
Benoît Payan insistera dans un communiqué: «Si cette mesure peut paraître technique, c’est au contraire un acte politique majeur pour la Métropole, et pour les Marseillais. Avec 6 taux de fiscalité différents, la Métropole souffre d’inégalités territoriales héritées de l’ancien système des EPCI. Comme les 2/3 de la population de la Métropole, Marseille et les Marseillais sont particulièrement lésés par ce système. De plus, les Marseillais souffrent de charges de centralité importantes, et de la taxe d’habitation la plus chère de France !
Plus vite nous harmoniserons nos taux, moins les Marseillais payeront d’impôt et plus vite nous ferons de la Métropole un outil au service d’un territoire uni et cohérent.
Harmoniser ces taux, c’est donc à la fois une exigence démocratique et un impératif d’équité et de justice. C’est enfin donner une réalité et du corps à cette métropole.
Cette convergence, la majorité LR a décidé de l’étaler jusqu’en… 2028 ! Autant dire, aux calendes grecques ! Métropolitains convaincus, nous pensions que cette harmonisation devait se faire d’ici la fin du mandat de la Métropole, soit 4 ans. Néanmoins, par soucis d’apaisement entre les différents territoires, nous proposons un compromis acceptable par tous : 8 ans. Ceux qui choisiront de la repousser à 12 ans, la durée maximale, feront le choix de faire supporter aux Marseillais le poids de la fiscalité. Pire, ils feront perdurer les égoïsmes locaux, au détriment de l’intérêt de l’ensemble du territoire
».

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