Charlie Hebdo: Le conseil général des Bouches du Rhône rend hommage aux victimes

Publié le 8 janvier 2015 à  19h07 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  18h35

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A la suite de l’attentat sanglant que le pays a subi mercredi 7 janvier et en ce jour de deuil national, Jean-Noël Guérini, Président du Conseil général des Bouches-du-Rhône a invité tous ses agents à venir se recueillir dans l’atrium de l’Hôtel du département. «Un rassemblement républicain pour un hommage aux victimes et à leurs proches, un rassemblement pour montrer la détermination à défendre la liberté d’expression et la démocratie.»
Jean-Noël Guérini rendra un hommage aux victimes de Charlie Hebdo avant que soit observée une minute de silence.
«Nous sommes en deuil. Nous nous retrouvons ce matin pour rendre un juste hommage aux douze victimes tombées sous les tirs de tueurs fanatiques. Nous pensons à ces femmes et à ces hommes, à ces journalistes, aux policiers. Nous pensons aussi à leurs familles, à leurs proches. Nous sommes sous le choc, effarés, stupéfaits, choqués. Nous sommes touchés, nous sommes effondrés, nous sommes tristes. Mais nous sommes debout.» Et d’insister: «Les terroristes qui ont tué ceux qui faisaient depuis des années vivre Charlie, doivent être pourchassés sans relâche. Ils doivent être arrêtés et sévèrement punis, par des tribunaux réguliers, comme l’exigent l’ordre et la justice républicains. Tout comme devrait l’être les criminels qui ont froidement assassiné une policière municipale stagiaire ce matin à Paris.
Ces lâches ont abattu des journalistes et des policiers pour s’attaquer aux symboles de liberté et de la République que sont la presse et les forces de l’ordre.
Leur geste abject n’avait qu’une seule cible : la France, la République, et toutes les valeurs qui fondent notre « vivre ensemble ».
»
Jean-Noël Guérini de rappeler: «Cette France de la liberté, cette France de l’égalité, cette France de la fraternité. Ils ont tué des hommes qui depuis des années faisaient vivre avec humour et provocation cette générosité, cette tolérance, cette liberté.
Charb, Wolinski, Cabu, Tignous, Bernard Maris, la bande à Charlie n’est plus là….
Nous sommes touchés au cœur, mais, oui, nous sommes debout.
La République s’est dressée hier soir face à cette barbarie. Elle le fera, j’en suis certain, dans les jours et les mois qui viennent. Parce que cette violence nous oblige à une union sans faille pour faire vivre la démocratie. Il n’est pas question de se résigner face au fanatisme. Nous devons être rassemblés, vigilants et mobilisés pour défendre nos valeurs, pour faire respirer la tolérance, pour refuser le dogmatisme.
»

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