Chocolaterie de Provence : inauguration de la boutique ce mercredi 11 février à Saint-Menet

Publié le 10 février 2015 à  23h30 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  18h38

La chocolaterie de Provence (Photo Robert Poulain)
La chocolaterie de Provence (Photo Robert Poulain)
Yulia Serykh, la directrice générale du site de la Chocolaterie de Provence (Photo Robert Poulain)
Yulia Serykh, la directrice générale du site de la Chocolaterie de Provence (Photo Robert Poulain)
Tout commence ici avec l'arrivée des fèves de cacao (Photo Robert Poulain)
Tout commence ici avec l’arrivée des fèves de cacao (Photo Robert Poulain)
Quand le chocolat épouse les noisettes (Photo Robert Poulain)
Quand le chocolat épouse les noisettes (Photo Robert Poulain)
Les tablettes sont presques prêtes (Photo Robert Poulain)
Les tablettes sont presques prêtes (Photo Robert Poulain)

D’abord, répondre à la seule question qui importe : il est comment ce chocolat de Provence? Point de suspens, noir, au lait, quel que soit son état, il est tout aussi craquant que croquant. Donc, c’est en toute sérénité que l’on peut se rendre à Saint-Menet, occasion rare de découvrir une chocolaterie, et tant pis si on ne rencontre pas Johnny Deep, on rencontrera Yulia Serykh, la directrice générale du site. Chef d’entreprise, elle est l’un des investisseurs russes à avoir cru dans le succès du redémarrage de l’usine de Saint-Menet (ex Nestlé ex Net cacao). Même sans Jack, la magie sera au rendez-vous. Dans le chocolat, bien sûr, avec une dégustation de merveilles chocolatée, réalisée par le chef étoilé Lionel Levy. L’ambiance aussi sera là puisque c’est à Generik Vapeur qu’il revient d’animer cette manifestation.
En redémarrant en juin 2012 sous le nom de la chocolaterie de Provence, l’usine de chocolat de Saint-Menet, le groupe russe DAR et UEM a donné une nouvelle vie aux savoir-faire traditionnels des anciens de la fabrique marseillaise. C’est en 2012 que le tribunal de commerce de Marseille déclare ce groupe, soutenu par les représentants du personnel et l’ex-direction du site, nouveau propriétaire de la chocolaterie.
Une nouvelle étape pour cette société, spécialisée dans le bâtiment et l’énergie, qui, depuis 2008 s’est diversifiée dans le secteur du chocolat en investissant dans la construction d’un site d’exploitation de la fève de cacao en Côte d’Ivoire.
Comprenant l’intérêt stratégique de la maîtrise de la chaîne de production et de la filière, le groupement d’actionnaires décide d’acquérir une usine de chocolat. Apprenant la vente de l’usine de Saint-Menet, à l’automne 2011, les actionnaires sont vite séduits par les installations, le savoir-faire du personnel et la géolocalisation du site, à mi-chemin entre l’Afrique et l’Europe.
Et le site écrit un nouveau chapitre de son histoire. Que ce soit de la liqueur de cacao, de la poudre de cacao ou des drops, l’usine propose des produits pour l’industrie agro-alimentaire et maîtrise entièrement l’ensemble du processus de fabrication. Avec la possibilité de produire plus de 200 recettes, la Chocolaterie de Provence est surtout présente sur le marché grand public avec des tablettes en marque privée (la Chocolaterie de Provence) ou en marque distributeur (MDD), notamment avec des produits de niche que sont les tablettes casher.
Depuis son arrivée, et après plus de 6 mois de remise à niveau des machines, le groupe qui avait commencé l’aventure avec 22 salariés et qui s’est engagé à investir 12 millions d’euros d’ici fin 2015, aura finalement injecté 6 millions supplémentaires. Il est passé, en décembre 2014, à 49 salariés, la plupart des anciens de l’usine.
Réalisant près de 95% de son chiffre d’affaires à l’export avec une production de plus de 2 000 tonnes, la firme exporte principalement vers la Russie, les États-Unis, Israël, l’Allemagne, le Royaume-Uni. Elle entend s’attaquer à de nouveaux territoires comme le Moyen-Orient ou l’Asie et asseoir sa présence sur le marché français. Ce mercredi 11 février, c’est la boutique qui va être inaugurée avec tambours et trompettes. Nul doute que, par gourmandise, ils seront nombreux à entonner l’Allez Yulia de Saint-Menet.
Patricia MAILLE-CAIRE

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