Cité scolaire internationale de Marseille: l’excellence pour tous en bonne voie horizon 2022

Publié le 18 juillet 2017 à  21h39 - Dernière mise à  jour le 29 octobre 2022 à  13h46

La Préfecture, le Rectorat Aix-Marseille, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Département des Bouches-du-Rhône, la ville de Marseille, Euromed et même Aix-Marseille Université (AMU) se sont unis pour qu’une cité scolaire internationale voie le jour rapidement à Marseille, sur le périmètre d’Euroméditerranée 2. Cité qui devrait accueillir en 2022, 2023 au plus tard, plus de 2 000 élèves du primaire au lycée. Le coût prévisionnel de l’opération s’élève à 65M€. L’opération, lancé en avril 2017 à l’Hôtel de Région est donc sur la bonne voie.

Les avancées du projet de la Cité scolaire internationale de Marseille ont été présentées à la préfecture par Stéphane Bouillon entouré (de gauche à droite) de Hervé Isar, Bernard Beignier, Renaud Muselier, Laure-Agnès Caradec, Valérie Guarino (Photo Jean-Pierre Garufi )
Les avancées du projet de la Cité scolaire internationale de Marseille ont été présentées à la préfecture par Stéphane Bouillon entouré (de gauche à droite) de Hervé Isar, Bernard Beignier, Renaud Muselier, Laure-Agnès Caradec, Valérie Guarino (Photo Jean-Pierre Garufi )

«Ce sera un lieu d’excellence que tous les jeunes doivent rêver d’intégrer et que tous doivent pouvoir intégrer», insiste Bernard Beignier, Recteur de l’Académie d’Aix-Marseille. Précisant que l’établissement, proposera un enseignement en anglais, chinois, japonais, espagnol, arabe, portugais, allemand et russe et également, les langues anciennes. «Une telle cité scolaire est nécessaire», assure le Préfet de Région, Stéphane Bouillon; Car, explique-t-il: «Nous devons répondre aux besoins des entreprises qui doivent accueillir des cadres de toutes les nationalités. Nous en avons aussi besoin pour favoriser la venue de nouvelles entreprises. On l’a vu avec Iter où plus de 80 nationalités y travaillent, il importait donc d’avoir un lycée international à Manosque. A Marseille on attend 375 élèves dans le primaire, 700 en collège et 1 000 lycéens». L’accord est total entre les différents partenaires à la fois sur le contenu pédagogique, le fait que la maîtrise d’ouvrage revienne à la Région, que la Cité soit réalisée sur Euromed et sur la nécessité d’aller très vite. «Une nouvelle réunion se tiendra fin octobre pour suivre l’évolution du dossier. D’ici là un groupe de travail va se mettre en place pour les recherches de financement: national, européen et, pourquoi pas, d’entreprises par le biais de fondations», annonce le Préfet . Pour le président de la Région, Renaud Muselier: «Cette cité scolaire va positionner encore plus Marseille sur le plan international et, tous les jeunes marseillais doivent rêver d’y entrer». Le Recteur affirmant à nouveau : «Il est vraiment très important pour nous que les jeunes marseillais puissent y accéder. C’est donc à nous de faire en sorte qu’ils aient une formation pour pouvoir y entrer. La mixité est capitale, si les jeunes marseillais étaient exclus, la réussite de ce dossier serait un échec très lourd. Nous allons donc revoir la carte des langues dans les établissements sur Marseille afin que tous ceux qui s’en donnent la peine puissent intégrer ce nouvel établissement».

«Pourquoi ne pas construire à Marseille un phare de l’éducation de la maternelle à l’université»

Laure-Agnès Caradec, présidente d’Euroméditerranée et représentant la ville de Marseille se réjouit de voir avancer ce dossier «qui émane du Conseil municipal de Marseille consacré à l’emploi». Elle évoque, sans les citer, trois opportunités foncières sur le périmètre d’Euromed : «Nous avons un calendrier qui nous presse mais nous tenons à arriver à l’heure». Valérie Guarino, pour le Conseil départemental 13 signale que le Département apporte d’autant plus son soutien à cette opération: «que nous faisons de la réussite éducative une priorité de notre action ce qui nous conduit à avoir un ambitieux plan collège». Hervé Isar, AMU, se réjouit que l’Université ait été invitée: «Il est heureux que l’on pense à un lien entre le secondaire et l’enseignement supérieur. Cette cité scolaire sera aussi un outil pour nos chercheurs étrangers qui ont du mal à trouver un dispositif adapté pour leurs enfants. Cette cité entre également en résonance avec le réseau d’universités que nous avons mis en place. Pourquoi ne pas construire à Marseille un phare de l’éducation de la maternelle à l’université».
Michel CAIRE

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