Conseil départemental des Bouches-du-Rhône : Martine Vassal lance les Etats généraux de Provence le 18 juin

Publié le 23 avril 2015 à  23h30 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  18h49

Martine Vassal devant l'affiche aux couleurs du soleil de Provence des Etats généraux (Photo Robert Poulain)
Martine Vassal devant l’affiche aux couleurs du soleil de Provence des Etats généraux (Photo Robert Poulain)
La présidente entourée de conseillers départementaux de sa majorité (Photo Robert Poulain)
La présidente entourée de conseillers départementaux de sa majorité (Photo Robert Poulain)

Fraîchement élue présidente du conseil départementale des Bouches-du-Rhône, Martine vassal (UMP) entend préparer la feuille de route des 6 années à venir en lançant le 18 juin, non pas un appel, mais les États généraux de Provence. La présidente d’expliquer: «Nous avons été élus sur un programme et nous souhaitons le décliner pour savoir s’il correspond aux souhaits de la population». Pour ce faire des ateliers se tiendront de septembre à décembre 2015 «afin qu’en janvier 2016 nous ayons la conclusion des États généraux et une feuille de route pour les années à venir.» Au programme, 4 thématiques seront abordées: l’attractivité économique et le rayonnement; l’exigence sociale; l’équilibre et la préservation des territoire et la jeunesse «l’avenir de notre territoire». «Comme il s’agit d’utiliser l’argent public à bon escient», souligne-t-elle, les directions et services du conseil départemental s’attèlent à un audit interne. Et, un audit externe «fonctionnel et financier» va permettre «d’évaluer les marges de manœuvre dont nous disposons», indique Martine Vassal avant de rappeler: «Nous sommes certes le 2e Conseil départemental de France mais les dotations de l’État continue de diminuer de manière très forte. Il faut que la politique que l’on doit appliquer dans les 6 années à venir soit réaliste». Et de s’inscrire dans la genèse des États généraux en y associant la population des Bouches-du-Rhône à travers des ateliers thématiques. Le public pourra donc assister aux travaux et intervenir également sur Internet. Sur la méthodologie, elle entend «rassembler l’ensemble des forces vives du territoire». En effet, outre les élus de la majorité «qui ont tous une délégation» sont annoncés les élus de l’opposition «qui souhaitent se joindre aux ateliers en fonction des thématiques choisies». Mais aussi, les agents et les collaborateurs et «l’ensemble des talents et intelligences» au rang desquels des acteurs socio-économiques, ses corps intermédiaires, des universitaires… Afin, assure-t-elle que «ces États généraux soient le reflet de ce territoire». In fine, les groupes de travail seront définis le18 juin «avec des modérateurs qui permettront à chacun de pouvoir s’exprimer».
Puis, ce travail réalisé en amont permettra de réunir en assemblée plénière les États généraux «avec l’ensemble des participants des groupes de travail concernés mais également des personnalités qualifiés et des invités qui pourront intervenir sur les différents sujets». «L’ensemble des travaux de cette journée, poursuit-elle, sera ouvert au public. Il va apporter une véritable respiration démocratique au sein de cette institution». Derrière les différentes thématiques traitées dans le cadre de ces États généraux, la présidente avance que c’est «l’Emploi» qui est son fer de lance. «L’ossature principale que nous avons voulu engager». Rappelant que le taux de chômage est de 14,8% dans le département et de 13% à Marseille. «Quand on demande une exigence sociale d’un côté (50% du budget du CD13 est destiné au social ndlr) il faut créer les conditions afin que les populations puissent remettre le pied à l’étrier». Puis, intervient le label Provence. Chaque direction et service du Conseil départemental s’intéressera à promouvoir la marque «Provence» et à la décliner. Et de mettre en exergue la portée de cette «marque» au niveau du tourisme, la culture, les produits…«C’est un choix stratégique économiquement, cohérent au niveau social et culturellement historique», précise-t-elle. Et évoque une piste de réflexion, au niveau des collèges, sur «une fête de la Provence».
Puis, sujet incontournable, la métropole. «J’aimerais savoir pourquoi en région parisienne on a le droit de faire une métropole progressive et nous, on nous impose tout au 1er janvier 2016. On attend la participation de l’État et de connaître les contours de cette métropole, les compétences, notamment savoir comment on va payer les fonctionnaires, qui sont à la métropole, au 31 janvier 2016»
Patricia MAILLE-CAIRE

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