Économie: La Française de services groupe fait le choix de Marseille pour poursuivre son développement

Publié le 9 juillet 2014 à  0h51 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  17h55

L'Hôtel Intercontinental à Marseille (Photo Philippe Maillé)
L’Hôtel Intercontinental à Marseille (Photo Philippe Maillé)
Claude Jaulin, PDG de la Française de services Groupe (Photo D.R.)
Claude Jaulin, PDG de la Française de services Groupe (Photo D.R.)

La Française de services, le leader français du nettoyage dans les établissements de luxe a eu l’envie, et il ne le regrette pas, de s’inscrire dans l’aventure marseillaise en œuvrant à la Villa Massalia, à l’Intercontinental et au Novotel. Un choix de la raison, tout comme du cœur explique Isabelle Rocca, la Marseillaise, directrice du développement de la région Sud au sein du groupe.
Claude Jaulin, PDG du Groupe, a eu l’idée voilà 30 ans «d’initier la démarche de professionnaliser nos prestations de services au sein de différents domaines : l’hôtellerie, le tertiaire, et le médical».
Fort du chemin parcouru, il avance: «Depuis, les impératifs sanitaires, sociaux et environnementaux nous ont donné raison. Les établissements hôteliers ont en effet des exigences accrues au niveau du personnel et du service en général. De même les hôpitaux ainsi que tous les établissements de santé sont soumis à des mesures d’hygiène drastiques avec des cahiers des charges de plus en plus rigoureux.»
Actuellement leader dans ce secteur avec plus de 3 millions de chambres entretenues annuellement, «nous sommes référencés par les plus grandes enseignes nationales et internationales et nos contrats comportent une obligation de moyens ainsi qu’un engagement de résultats qui garantissent à nos clients une qualité à haut niveau d’exigence», assure Claude Jaulin.
Le Groupe compte ainsi parmi ses clients des établissements aussi prestigieux que l’Hôtel Marriott Champs-Elysées, Le Parc Trocadero Paris, le Hilton Arc de Triomphe, le Lutetia, l’hôtel du Louvre … En région on trouve également Le Martinez, à Cannes. La liste est longue des établissements prestigieux, les étoiles s’ajoutent aux étoiles.
Isabelle Rocca précise : «Sur Paris nous sommes aujourd’hui les leaders. Il nous faut, pour poursuivre notre développement, nous implanter ailleurs. Nous avons le Martinez, nous en sommes très fiers mais nous sommes conscients que la clientèle de la Côte d’Azur est plus saisonnière que celle que nous pouvons trouver à Marseille, ce qui nous a été confirmé par des études de marché. Et, enfin, on ne trouvait pas ici de sociétés spécialisées dans l’hôtellerie haut de gamme. Et puis je suis Marseillaise, le travail m’a conduit à Paris mais j’aime toujours ma ville et j’avais envie de faire quelque chose pour elle».
Elle rappelle: «Les exigences sont telles qu’il est maintenant incontournable d’avoir reçu une formation complète pour être compétent dans son métier. Afin d’atteindre notre objectif qualité, nous avons mis en place à Paris depuis 2008 un centre de formation, Effor (École Française de Formation) où le personnel est formé exactement selon les besoins de nos clients».
En ce qui concerne Marseille, indique-t-elle: « Nous faisons descendre nos formatrices qui sont toutes des gouvernantes de grandes maisons. Et il faut savoir que nous formons tout notre personnel aux exigences du 5 étoiles. Une formation qui permet aussi de belles évolutions de carrière. Nous avons une femme de chambre à Marseille, qui, grâce à ses qualités et à la formation est devenue en six mois gouvernante d’étage. De même la gouvernante générale de la Villa Massalia est, aujourd’hui, notre inspectrice régionale».
Michel CAIRE

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