Élections CCI 2016 : Stéphane Soto et Stéphane Paglia têtes de liste Énergie PME Marseille-Provence et Pays d’Arles

Publié le 17 septembre 2016 à  1h15 - Dernière mise à  jour le 28 octobre 2022 à  15h36

Stéphane Soto au centre tête de liste Énergie PME pour les élections CCI 2016 Marseille-Provence (Photo Robert Poulain)
Stéphane Soto au centre tête de liste Énergie PME pour les élections CCI 2016 Marseille-Provence (Photo Robert Poulain)
Stéphane Paglia au centre tête de liste Énergie PME pour les élections CCI du Pays d'Arles (Photo Robert Poulain)
Stéphane Paglia au centre tête de liste Énergie PME pour les élections CCI du Pays d’Arles (Photo Robert Poulain)

Le voile vient d’être levé: Stéphane Soto et Stéphane Paglia sont les têtes de liste d’Énergie PME pour les élections CCI 2016 Marseille-Provence et Pays d’Arles
Des choix que Marie-Laure Dufour, Présidente d’Énergie PME de préciser:«C’est fort de nos 25 réseaux, fédérations, syndicats et de plus de 100 personnalités que nous avons pu identifier les personnes qui incarnent le mieux les exigences de notre projet collectif». Des listes qui entendent mobiliser les abstentionnistes: «Lorsque une seule liste est candidate on compte entre 10 et 15% de votants, ils sont entre 15 et 20% lorsque deux listes sont en lice. Nous espérons mobiliser, expliquer les enjeux de telles manière que 25% de l’électorat se mobilisent. Sachant que nous nous adressons à des commerçants, des TPE/PME qui paient pour la CCI sans savoir à quoi elle sert». «Notre projet, poursuit-elle, se construit à partir de trois piliers: l’accompagnement de l’entreprise au quotidien, le territoire, la gestion de la CCI comme une entreprise».

Sous la mandature qui s’achève nous n’avions que trois élus sur soixante, trois élus qui n’ont pas été entendus

Alain Gargani, le président de la Confédération générale du patronat des petites et moyennes entreprises (CGPME) 13 juge: «Les commerçants, les patrons de TPE/PME sont souvent seuls, confrontés à leurs problèmes. Énergie PME leur offre un espace de rencontre, un lieu de débat, c’est un collectif dans lequel la CGPME n’est qu’un maillon. Et nous sommes candidats pour que les choses changent. Nous voulons faire entendre notre voix sachant que sous la mandature qui s’achève nous n’avions que trois élus sur soixante, trois élus qui n’ont pas été entendus». Marie-Laure Dufour reprend: «Le collectif que nous venons de créer se veut avant tout un rassemblement d’entrepreneurs qui portent un projet pour prendre le leadership économique du département des Bouches-du-Rhône, changer les priorités des budgets qui nous sont destinés et accompagner les chefs d’entreprise dans leurs parcours du combattant». «Nous souhaitons, ajoute-t-elle, entamer une réorganisation de la CCIMP mais, en disant cela il n’est pas pour nous question de dénigrer le travail accompli par les salariés de la Chambre mais, leur fournir un nouveau pilotage économique, une organisation intégrée aux besoins des chefs d’entreprise et des visions stratégiques pour notre département. En fait nous voulons gérer la CCI comme une entreprise et même avoir une gestion de bon père de famille».
Stéphane Soto lance: «Notre collectif regroupe beaucoup d’espérance. Le sujet n’était pas la tête de liste mais ce que nous voulions pour la CCI et notre territoire. Notre collectif n’est pas là pour la lutte des petits contre les grands mais d’un système contre un autre système. Je suis commerçant, je viens de l’informatique et je suis directeur d’Aix-Marseille French-Tech qui nous montre qu’il est possible, lorsque l’on travaille ensemble, d’obtenir rapidement des succès avec peu de moyens. Nous voulons une CCI qui devienne l’outil privilégié des entreprises, afin de leur permettre d’affronter les grands défis. Et pour celles qui sont déjà en difficulté, les aider à passer les caps difficiles. Pour nous, il s’agit de mettre en avant l’exemplarité, le courage, la transparence, la vitesse».
Concernant le commerce il tient à préciser: «Nous n’avons rien contre les grandes surfaces existantes, en revanche, nous nous opposerons si nécessaire à l’ouverture de nouvelles. Ce qu’il faut pour les commerçants c’est plus de chiffres d’affaire et, pour cela, il faut développer le tourisme, relancer la vie dans les centres-villes. Et, la CCI doit être au plus près du quotidien. Nous souhaitons, dans ce cadre, diffuser des agents sur le terrain. Nous voulons dans le même temps une CCI digitalisée qui accélère le développement, qui aide les entreprises en difficulté notamment en matière de caution bancaire».
Stéphane Paglia indique pour sa part: «Nous avons créé Agir pour les Entreprises du Pays d’Arles sans savoir que nous étions dans la même logique qu’Énergie PME, notre rencontre a donc été logique. Nous sommes la voix de tous les entrepreneurs, des silencieux comme de ceux qui s’expriment, de ceux qui ont des difficultés comme de ceux qui ont une belle réussite».
Michel CAIRE
Les chefs de file pour la CCI Marseille-Provence: Service 1: Marie-Laure Dufour, service 2: Stéphane Soto, commerce 1: Nicole Richard-Vespieren, commerce 2: Caroline Baron, industrie 1: Carole Torres, industrie 2, Frédéric Verdet.

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