Elections départementales: « La Force du 13 » inaugure son local de campagne

Publié le 29 janvier 2015 à  22h30 - Dernière mise à  jour le 29 octobre 2022 à  13h44

On peut dire que les conducteurs du tramway étaient de la fête ce soir, usant de la douce musique de leur avertisseur pour fendre la foule qui s’était regroupée devant le local de campagne du parti « la Force du 13 » inauguré ce jeudi soir à proximité de la place Sadi-Carnot (2e). La Force du 13 qui a vu le jour en novembre avec à sa tête Jean-Noël Guérini se prépare à la prochaine échéance en mars: les élections départementales. Jean-Noël Guérini étant candidat à sa propre succession à la tête du Conseil général des Bouches-du-Rhône dans le canton Marseille 2, (comme il a été nommé au lendemain du redécoupage intégral de la carte cantonale). Sachant que le parti sera également au rendez-vous des Régionales en décembre. Avec 3000 adhérents, tous bords confondus, Jean-Noël Guérini d’ironiser sur les détracteurs qui prenaient la formation de ce parti aux Pennes-Mirabeau pour «une galéjade». «Ils se trompent ce parti est fait pour durer», lance-t-il.

«Notre travail ne se limitera pas aux élections…»

Et de revenir sur l’objet de la Force 13: «Nous avons décidé de créer ce parti, afin de poser des balises vers de nouveaux horizons, pour assurer de nouvelles conquêtes». Tenant bien à préciser: «Notre travail ne se limitera pas aux élections…». Considérant les défis à relever nombreux. il avance:«Nous souhaitons prolonger l’esprit du 11 janvier et nous voulons travailler pour le rassemblement». La Force du 13 entendant «redonner sens et contenu à l’espoir». Il indique le cap que le parti va tenir «face à la dissolution du lien social, quand les familles croulent sous le poids de la vie chère, il est urgent de redessiner les contours d’une fraternité moderne, qui refuse l’assistanat, mais tend la main à ceux qui restent sur le bord du chemin». Revenant sur les «désastreux» chiffres du chômage: 3,5 millions personnes sans travail.

«Notre parti a tout mis en œuvre pour faciliter l’union»

«Nous sommes face à la crise, au chômage. Il faut s’occuper de la famille, construire de meilleurs logements, s’occuper de la sécurité, l’école…C’est dans cet état d’esprit que nous nous sommes engagés sur le chemin des élections départementales», explique-t-il. Réaffirmant que pour ces élections: «Notre parti a tout mis en œuvre pour faciliter l’union et éviter les divisions qui sont toujours dangereuses et fréquemment funestes». Rappelant l’implantation dans les 13/14 à Marseille du Front national. Et de prévenir: «Nous savons tous le risque que fait courir à notre département la poussée de l’extrême droite». Et de plaider toujours pour l’union, pour le rassemblement. «Nous n’allons pas chercher à polémiquer avec l’opposition de droite au Conseil général. Elle tire à boulets rouges sur notre majorité, mais n’apporte guère la preuve de ses qualités quand elle gère.»

«Des accords avec des forces vives: des hommes et des femmes qui ont fait leur preuve mais aucun accord avec les partis»

Puis d’annoncer: Nous allons bientôt présenter notre programme et ce n’est pas un catalogue de la Redoute ». Sans développer, il dévoile que cinq thèmes seront abordés: les jeunes, l’emploi, la santé, l’économie, l’emménagement du territoire. Reste en suspend les noms des candidates et des candidats. «Vous allez me demander qui je vais soutenir? Et bien ce que la Force du 13 aura décidé», lance-t-il. Précisant: «Des amis candidats socialistes, des binômes socialistes-Force du 13, des hommes et des femmes de la droite modérée dans le département avec des valeurs». Précisant, in fine: «Des accords avec des forces vives: des hommes et des femmes qui ont fait leur preuve mais aucun accord avec les partis.» Et d’insister: «Nous, à La Force du 13, nous laissons les citoyens prendre la parole. Ils peuvent s’exprimer, proposer, discuter. Pas question de prendre les consignes des états-major, c’est vous le peuple qui déciderait. C’est ainsi que nous ferons gagner les habitants de ce département.». Et à Marseille de penser au grand défi de la CGT à la SNCM. «Notre combat va consistet à préserver les emplois en exigeant la continuité territoriale -à partir de Marseille, port d’attache de la SNCM- en Corse et au Maghreb.» A l’issue de son intervention, il en vient au secteur sur lequel il sera candidat en binôme avec Lisette Narducci, maire des 2e et 3e arrondissements et de citer également celui qu’il a nommé pour être son remplaçant (auparavant suppléant), «un sage de la communauté comorienne, Ali Mohamed». La suite prévient-il, «sera pleine de surprises..». Patricia MAILLE-CAIRE

Documents joints

guerini_local_campagne_force_13_b.mp4