Euromed : réactions après l’élection de Michel Vauzelle

Publié le 16 décembre 2013 à  22h00 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  17h11

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Jean-Noël Guérini :« pourquoi je n’ai pas pris part au vote »

« Le Conseil d’administration, qui s’est tenu ce lundi, a procédé à l’élection de Michel Vauzelle à la présidence de cet organisme.
Je n’ai pas participé à cette élection car je pense qu’Euroméditerranée mérite bien mieux qu’un président de transition. En effet, Michel Vauzelle, qui ne m’a jamais informé personnellement de sa volonté d’être candidat à la présidence de cet organisme, devra se démettre de son mandat au mois d’août prochain, étant comme Guy Teissier, frappé par la limite d’âge. Malgré tout le respect que je porte à Michel Vauzelle, je m’interroge : six mois de présidence, pour quoi faire ? Quels sont les réels objectifs de ce choix ? En quoi cette prise de pouvoir temporaire infléchira-t-elle les chantiers de l’établissement public ? Peut-on un seul instant envisager qu’elle servirait à accélérer les investissements promis par le gouvernement et qui tardent à se concrétiser ? Aucune réponse sérieuse n’a été apportée à mes questions. J’ai toujours fait savoir qu’il appartenait aux représentants de l’État d’assurer la gouvernance de cet établissement public durant la période électorale qui s’ouvre. A l’évidence, ce choix, logique et conforme à l’esprit républicain, n’a pas été retenu. Je le regrette. Il n’est pas question pour moi de voir des enjeux politiciens venir entretenir le trouble sur le fonctionnement d’Euroméditerranée dont chacun mesure parfaitement l’importance dans le devenir de Marseille.
Dans ces conditions, face à cette situation insatisfaisante, qui ne grandit pas ceux qui l’ont provoquée, le Conseil général gardera une prudente réserve, car il n’est pas question de voir un projet d’intérêt national être pris en otage par des arrières pensées politiques.»

Jean-Claude Gaudin: « une nouvelle manœuvre du gouvernement »

« L’élection de Michel Vauzelle à la tête d’Euroméditerrannée est une nouvelle manœuvre du Gouvernement socialiste pour obtenir la mainmise sur les institutions de la 2e Ville de France. S’il avait écouté la voix de la sagesse, le Gouvernement aurait reporté l’élection du Président d’Euroméditerranée jusqu’au scrutin municipal pour qu’elle ne soit pas un enjeu politique. Le nouveau Président aurait alors pu être élu en dehors de toute considération. Cette manœuvre sème le trouble et le doute sur la récupération maladroite de cette institution qui a toujours su mettre de côté les querelles politiques pour travailler dans le consensus. En outre, Michel Vauzelle, né en août 1944, sera frappé dans quelques mois par la limite d’âge des 70 ans. Il devra alors partir.
Je tiens à saluer le travail de Renaud Muselier, puis Guy Teissier, durant toutes ces années à la tête de l’Établissement public. Ils ont su donner une nouvelle envergure à cette formidable opération de rénovation urbaine.»

Patrick Mennucci : « Les chantiers qui attendent Michel Vauzelle sont considérables »

« Michel Vauzelle vient d’être élu à la Présidence de l’établissement public d’Euro-méditerranée. Je tiens à le féliciter. Les chantiers qui attendent Michel Vauzelle sont considérables : Euroméditerranée a besoin d’être réorienté rapidement. En effet, le développement de ce projet doit continuer sur des contenus et plus seulement sur des opérations de promotion immobilière. Il doit se développer autour de 4 filières : La logistique pour subvenir aux besoins du Port, l’économie de la connaissance, la culture et le tourisme. Je suis certain que Michel Vauzelle est en capacité d’entamer la réorientation d’Euroméditerranée et au mois de mars, si les Marseillais m’élisent Maire, nous travaillerons ensemble autour du développement des quatre filières énoncées précédemment.»

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