Festival Marseille Jazz des Cinq Continents: Cette semaine au Théâtre Silvain, au Mucem…

Publié le 24 juillet 2016 à  23h27 - Dernière mise à  jour le 28 octobre 2022 à  15h31

La 17e édition du festival Jazz des Cinq Continents a débuté mercredi soir à Marseille pour s’achever le 29 juillet. 10 jours durant, des artistes originaires des cinq continents vont se produire aux quatre coins de la ville. Du Palais Lonchamp au Théâtre Silvain, de la Friche la Belle de Mai au Mucem, c’est plus de 20 artistes jazz qui se produiront dans la Cité Phocéenne et dont beaucoup sont issus de la scène européenne. Jazz des cinq Continents c’est du 20 juillet au 29 juillet ! Plus d’info et réservations: marseillejazz.com

Ce jeudi 21 juillet au Théâtre Silvain

Didier Lockwood Quartet

Didier Lockwood  (Photo Robert Poulain)
Didier Lockwood (Photo Robert Poulain)
Un public venu en nombre jeudi soir au Théâtre Silvain (Photo Robert Poulain)
Un public venu en nombre jeudi soir au Théâtre Silvain (Photo Robert Poulain)

Didier Lockwood n’est plus à présenter… plus de 40 ans de carrière pour le violoniste au swing virtuose, fils spirituel de Grappelli, ont permis d’assoir l’un des plus grands talents du jazz européen sur la scène internationale. Il est l’inventeur d’un style. De ses débuts avec le groupe Magma, en passant par des compositions classiques ou des musiques de films, Didier Lockwood a tout expérimenté. Pour ce concert marseillais, il s’est entouré de complices, à commencer par le génial pianiste italien Antonio Farao. « Sa conception harmonique, la joie de ses rythmes (…), mais aussi l’ingéniosité de ses lignes mélodiques d’improvisation » (H. Hancock), ne peuvent qu’entrer avec grâce dans l’univers Lockwood. Aux deux compères s’est ajouté le batteur André Ceccarelli et le contrebassiste Darryl Hall. Le premier a su passer du jazz au rock, de la soul à la variété, toujours avec la même exigence. Il a collaboré avec les plus grands de Jonasz à Stan Getz, en passant par Michel Legrand ou Dee Dee Bridgewater et Tina Turner… le second, américain installé à Paris, vient compléter le quatuor avec son pulse inimitable et lyrique.

Vendredi 22 juillet au Théâtre Silvain

Jan Garbarek featuring Trilok Gurtu

Le saxophoniste  norvégien Jan Garbarek  (Photo Robert Poulain)
Le saxophoniste norvégien Jan Garbarek (Photo Robert Poulain)

Le saxophoniste norvégien Jan Garbarek est marqué dès les années 1960 par la musique de John Coltrane… Apôtre du free jazz dans son pays, il s’oriente ensuite vers une sensibilité plus ethno-jazz et multiplie les collaborations et les aventures musicales, des plus classiques aux plus déroutantes : de Keith Jarrett à L. Shankar en passant par Anouar Braheim, Trilok Gurtu ou le Hilliard Ensemble. Garbarek sait depuis plus de 40 ans promener le son tendre, sensuel, élégant, transparent et pénétrant de son « sax ». Il reste un vivant symbole de la « Liberté » du jazz ; il sait surprendre son public et être là où on ne l’attend pas. Ce talent protéiforme est aujourd’hui, avec une trentaine d’album signé sous son nom, pour le célèbre label allemand ECM et plus d’une cinquantaine d’opus comme sideman, l’un des musiciens les plus recherchés de la planète jazz. Pour ce concert exceptionnel, le saxophoniste s’est entouré de musiciens de choix à commencer par le percussionniste d’origine indienne Trilok Gurtu, alliant « tablâ » traditionnels et tambours contemporains. On retrouvera aussi les complices de toujours avec au piano l’allemand Rainer Brüninghaus et à la basse Yuri Daniel.

Samedi 23 juillet au Mucem

Sarah McKenzie

Sarah McKenzie (Photo Robert Poulain)
Sarah McKenzie (Photo Robert Poulain)
Un public venu en nombre au Mucem (Photo Robert Poulain)
Un public venu en nombre au Mucem (Photo Robert Poulain)

La Voix reste à l’honneur de cette belle soirée avec la chanteuse et pianiste australienne Sarah McKenzie. Son troisième album « We Could Be Lovers » (signé sous le prestigieux label Impulse), sorti en septembre dernier vient confirmer cette jeune artiste comme l’une des grandes voix du jazz contemporain. De ballades intimistes en morceaux très swing, elle reprend les standards de Porter, Gershwin, Mancini, Ellington et a offert en prime quelques créations très « jazz-bossa » …

Kyle Eastwood

Kyle Eastwood (Photo Robert Poulain)
Kyle Eastwood (Photo Robert Poulain)
Martine Vassal, présidente du conseil départemental 13 a invité des jeunes aux concerts organisés au Mucem (Photo Robert Poulain)
Martine Vassal, présidente du conseil départemental 13 a invité des jeunes aux concerts organisés au Mucem (Photo Robert Poulain)

Acteur, musicien, compositeur… on peut être le « fils de » et s’être nourri de la passion d’un père pour le jazz et en avoir fait son miel. Dès l’enfance, Kyle fréquente Stan Getz, Basie, Miles… Tout Jeune il commence par le piano avant de choisir la basse puis la contrebasse. Depuis plus de 25 ans il compose morceaux et musiques de films et compte plusieurs albums à son actif. Il cite volontiers comme référence Wayne Shorter ou Herbie Hancock… Car oui, Kyle Eastwood a des maîtres qu’il respecte… Mais il sait à chaque fois réinventer le genre tout en revendiquant une tradition. Car si l’esthétique hard-bop des 60’s le fascine ses interprétations, tout comme ses compositions sont des plus actuelles. Paru l’an dernier, son dernier opus Times Piece, tout en groove et élégance, incarne bien le jazz d’aujourd’hui.

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