Festival de Ramatuelle : Danse, musique, humour et théâtre sont au programme de cet événement qui se tiendra du 31 juillet au 11 août

Publié le 30 juillet 2013 à  8h00 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  16h06

Dans la droite lignée du Festival de Ramatuelle, c’est un programme éclectique que son directeur artistique, Michel Boujenah a préparé en cette 29e édition.

Le mercredi 31 juillet: « Les Étoiles sous les étoiles »

(PHOTO CYRIL BRUNEAU)
(PHOTO CYRIL BRUNEAU)

Soirée Internationale de ballet classique et contemporain
Pour la deuxième année consécutive, les étoiles de la danse illuminent la première soirée du Festival ! Les plus grands noms du ballet classique et contemporain interprètent les pas plus célèbres du répertoire. La réunion éblouissante d’une pléiade de talents, le must absolu des amoureux de la danse cet été !

Les Jeudi 1er et vendredi 2 août : L’Étudiante et Monsieur Henri

(PHOTO CYRIL BRUNEAU)
(PHOTO CYRIL BRUNEAU)

Une comédie d’Ivan Calberac sur une mise en scène de José Paul.
Avec Roger Dumas, Lysiane Meis, Sébastien Castro, Claudia Dimier …
Inquiet de l’isolement dans lequel vit son père âgé de 78 ans, Paul passe une petite annonce pour louer une chambre à un étudiant dans l’appartement de Monsieur Henri. Mais l’initiative intrusive de son fils exaspère le septuagénaire bougon habitué à sa solitude. Quand une jeune étudiante, Constance, se présente, il fait tout pour la décourager. Mais Constance s’accroche. Monsieur Henri s’en prend alors à son fils et à sa belle-fille qu’il déteste…Au fil des rebondissements, la cohabitation entre le vieil homme et l’étudiante va complètement bouleverser l’équilibre des relations familiales…
Une comédie de caractères décapante sur les ingérences familiales, les hérédités lourdes à assumer, et la difficulté pour chacun de concilier les grands rêves d’une vie avec les petits arrangements du quotidien… Que ce soit à 20 ans, 40 ou presque 80 ! Un quatuor de comédiens épatant pour incarner des personnages complexes évoluant entre noirceur et sensibilité, rire et gravité, comique et profondeur. La pièce fera l’objet d’une captation sur France 2 le jeudi 1er août.

Le samedi 3 août : Julien Clerc « Pianistic »

(PHOTO BENOIT PEVERELLI)
(PHOTO BENOIT PEVERELLI)

Après la tournée « Symphonique » qui l’a vu triompher sur les plus grandes scènes au milieu d’une cinquantaine de musiciens, Julien Clerc a eu envie de salles plus intimes pour se retrouver au plus près de son public. Depuis l’automne 2012, accompagné de deux pianos, il peaufine un nouveau récital où ses succès transgénérationnels s’alternent avec les titres tirés de son dernier album. Un défi de plus dans la quête de renouvellement perpétuel qui le guide depuis ses débuts. Entre romantisme enflammé et méditation sereine, le chant incandescent de Julien trouve dans ce cadre pianistique dépouillé un écrin idéal. Chanson-passion, chanson-frisson : encore une fois, Julien crée l’événement de l’émotion.

Le dimanche 4 août : Cher trésor

(PHOTO BERNARD RICHEBE)
(PHOTO BERNARD RICHEBE)

Une comédie écrite et mise en scène par Francis Veber.
Avec Gérard Jugnot, Alexandra Vandernoot, Michèle Garcia, Eric le Roch …
Il ne reste plus un centime sur le compte de François Pignon, chômeur de longue durée. Comment réussir à faire croire qu’il a de l’argent pour redevenir intéressant aux yeux de ceux qui l’ont abandonné, sa femme, ses amis ? Pignon a une idée de génie : simuler un contrôle fiscal laissant penser qu’il a des choses à cacher et une fortune secrète ! Sitôt pensé, sitôt exécuté (malgré pas mal de complications à surmonter en chemin)… sauf qu’à vouloir se rendre intéressant, on risque surtout de rendre les autres intéressés!
Moralité : ce n’est pas être riche qui compte, mais que les autres vous croient riche !
Après les inoubliables L’Emmerdeur ou Le Dîner de cons, la nouvelle comédie de Francis Veber, aussi à l’aise au théâtre qu’au cinéma, nous entraîne dans une farce en folie qui arrive à nous faire hurler de rire avec des sujets aussi tristement d’actualité que le chômage ou les impôts. Au milieu d’une troupe de comédiens plus survoltés les uns que les autres, Gérard Jugnot est inénarrable dans son rôle de combinard aux abois, et son affrontement avec Eric le Roch, rigide représentant du fisc, un sommet de non-sens burlesque.

Le lundi 5 août : Un drôle de père
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De Bernard Slade sur une mise en scène de Jean-Luc Moreau.
Avec Michel Leeb, Anne Jacquemin, Eric Viellard…
A ma gauche, le père : François Garnier, homme insouciant et fantasque. A ma droite, le fils : Christophe, garçon austère, étudiant en philosophie. La vie pour François ? Une vaste blague à prendre le sourire aux lèvres. L’existence pour Christophe ? Une entreprise ardue nécessitant une grosse prise de tête. Ces deux-là que tout oppose se retrouvent en face à face pour les vacances, et la bonne volonté maladroite du père d’abord n’arrange rien… Un événement imprévisible va pourtant finir par les rapprocher.
La pièce du Canadien anglophone Bernard Slade, dramaturge à succès de Broadway (La fille sur la banquette arrière, Même heure l’année prochaine, Une famille très unie…), est une de ces comédies rares qui réussit autant à faire rire qu’à émouvoir. Michel Leeb est époustouflant de justesse dans ce rôle de père léger et immature masquant une secrète fêlure. Tous ses partenaires féminins ou masculins sont au diapason, drôles, attachants, imprévus.Un merveilleux moment de théâtre et d’humanité.

Le mardi 6 août : Éric Antoine – « Mysteric »

(PHOTO PINGOUIN)
(PHOTO PINGOUIN)

Sur une mise en scène d’Étienne de Balasy avec Éric Antoine et Clotilde Chevalier. Stand-uper ? Conférencier ? Magicien ? Eric Antoine est tout cela à la fois, et bien d’autres choses encore. Lui-même se définit comme « humorillusioniste ». Son nouveau show, ponctué par les interventions burlesques d’une assistante qui se croit invisible, est un pur régal de rythme enlevé et de rires décalés. Éric Antoine mélange plus que jamais, à sa manière si particulière et performante, humour, illusion/prestidigitation, danse, psychologie, musique, philosophie, sciences… Les questions se bousculent. Quelle différence y a-t-il entre la magie et la prestidigitation, entre un secret et le mystère ? La science est-elle plus forte que la magie ? Et finalement si la magie c’était l’Amour ? Les réponses pleuvent, prétextes à faire rire, délirer mais aussi rêver ou apprendre… « Mysteric » ? Un embarquement pour le royaume des fantaisies inspirées.

Le mercredi 7 août : Juliette Gréco

(PHOTO RICHARD DUMAS)
(PHOTO RICHARD DUMAS)

Entre Juliette Gréco et le Festival de Ramatuelle, l’histoire d’amour dure depuis toujours. En 1985, l’immense chanteuse honorait la première édition de sa participation. Elle venait en artiste, en voisine, en amie, déclarant à cette occasion : « Ramatuelle a une âme, son théâtre également, tout cela grâce à ceux qui y vivent mais aussi grâce à ceux qui passent et laissent là, à jamais, le somptueux cadeau de leur présence, la rumeur de nos émotions et leurs applaudissements qui sont la source de notre vie, à nous, les gens du spectacle. » Entourée de ses musiciens dirigés par son complice Gérard Jouannest, Juliette Gréco interprète le récital de toute une vie consacrée à la chanson, délivrant à son public l’élixir de l’éternelle jeunesse. Le prestige d’un concert exceptionnel. La magie d’un instant privilégié.

Le jeudi 8 août : La Contrebasse

(PHOTO ALAIN HANEL)
(PHOTO ALAIN HANEL)

Sur un texte de Patrick Süskind et une mise en scène de Daniel Benoin. Avec Clovis Cornillac …
Un musicien aux prises avec sa contrebasse. Le plus bel instrument, dit-il d’abord. Le plus puissant, le plus indispensable. Oui, mais le plus encombrant aussi, le plus lourd, le plus contraignant. Objet d’amour, puis de dégoût, puis de haine, la contrebasse se transforme en une compagne tyrannique sur laquelle le musicien déverse ses rancœurs et ses frustrations…
Un monologue tragiquement drôle sur la solitude de la condition humaine.
Daniel Benoin signe une mise en scène sobre et intense du chef d’œuvre de Patrick Süskind. Il trouve en Clovis Cornillac un interprète époustouflant. Jouant de tous les registres, sans cesse sur le fil du rasoir entre rire et profondeur, le comédien habite la scène avec une présence exceptionnelle. Une anthologie de one-man-show théâtral.

Le vendredi 9 août : Christelle Chollet « Le nouveau spectacle »
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Nouveau spectacle, nouveau short, Christelle Chollet est de retour : un One woman show « 100% comique et 100% musical ! ». La seule humoriste capable d’enchaîner des stand-up et des tubes revisités à toutes les sauces (pop, rock, ragga, slow, rap et on en passe !). Vous vous êtes toujours demandé quel était le rapport entre les petites femmes de Pigalle et viedemerde.fr ? Entre Claude François et Amy Whinehouse ? N’hésitez plus ! Christelle Chollet va se faire un plaisir de vous l’expliquer… Œil aiguisé, gouaille inoxydable, vannes hilarantes. C’est bien joué, bien chanté… Explosif !

Le samedi 10 août : Tout Offenbach ou presque !

(PHOTO BERNARD RICHEBE)
(PHOTO BERNARD RICHEBE)

Auteur et mise en scène : Alain Sachs. Orchestration et direction musicale de Patrice Peyriéras. Avec Stéphane Corbin, Thomas Dalle, Isabelle Fleur, Marie-Charlotte Leclaire …
Le personnel d’un théâtre et ses habitués (ouvreuse, comptable, vendeurs de programme, critique, directeur…) doivent monter un spectacle qui se transforme en une traversée ébouriffante de l’œuvre d’Offenbach !
Après le triomphe de La Vie Parisienne, Alain Sachs, amoureux fou d’Offenbach, a inventé une intrigue permettant de revisiter tout son répertoire. Un merveilleux pot-pourri révélant des pépites injustement méconnues mêlées aux grands airs célèbres inscrits dans les mémoires. Reformant la troupe de La Vie parisienne, il offre aux 13 artistes à la fois comédiens, chanteurs, danseurs et musiciens l’occasion d’exprimer en toute liberté leur incroyable talent. Le rythme et la créativité habitent ce spectacle qui est un régal pour les yeux et les oreilles !

Le Dimanche 11 août : Le roi se meurt

(PHOTO BERNARD RICHEBE)
(PHOTO BERNARD RICHEBE)

D’Eugène Ionesco sur une mise en scène de Georges Werler.
Avec Michel Bouquet, Juliette Carré, Nathalie Bigorre …
Le roi Bérenger 1er croyait détenir un pouvoir éternel. Un jour cependant son pays bascule dans l’anarchie, les murs du palais se lézardent, le chauffage ne fonctionne plus. Lui-même se sent étrangement mal en point et le voici peu à peu contraint d’accepter l’ultime rendez-vous avec la mort. Mais va-t-il mourir ? Le veut-il ? Le peut-il ?
Entre questionnement métaphysique et humour absurde, Michel Bouquet reprend pour la quatrième fois le chef-d’œuvre de Ionesco sous la direction de Georges Werler. A 87 ans, dans ce rôle-fétiche qui le fascine, le comédien traque au plus près le mystère d’un personnage inépuisable chez qui se succèdent la dénégation, la révolte puis la résignation face à la fin inéluctable. Une vertigineuse leçon de jeu et de vie. Un concentré d’émotion pure. Le théâtre en majesté.

Tous les spectacles sont à 21h30.
Plus d’info et réservations :www.festivalderamatuelle.com

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