Foire de Marseille. Au fil des allées: l’Arménie, scoop en Scop, la nature a ses droits avec Massilia jardin & l’UICN

Publié le 25 septembre 2019 à  22h18 - Dernière mise à  jour le 29 octobre 2022 à  12h31

Arménie gourmande et cinéphile

Le pavillon de l'Arménie fait également son cinéma en accueillant Alain Terzian ce vendredi  (Photo Robert Poulain )
Le pavillon de l’Arménie fait également son cinéma en accueillant Alain Terzian ce vendredi (Photo Robert Poulain )

L’Arménie est, une nouvelle fois, présente à la Foire de Marseille. Et, pour ceux qui ne le sauraient pas, c’est un espace où se conjuguent gourmandise et gentillesse. Garo Hovsepian, président de la Maison arménienne de la jeunesse et de la culture, rappelle: «Cette Foire est placée sous le signe du cinéma. Aussi avons-nous invité Alain Terzian, président de l’Académie des César du cinéma français à honorer de sa présence la journée officielle de l’Arménie qui aura lieu le 27 septembre». Puis, présente le Pavillon, met en avant la gastronomie bien sûr mais aussi «l’investissement en Arménie et en Artsakh de nombre d’associations de notre département dans les domaines de la santé, l’économie, l’humanitaire, du sport, l’éducation, des équipements structurels». Un pavillon, enfin, poursuit-il: «qui contribue à faire connaître l’Arménie à travers son Histoire, son rayonnement culturel, ses sites touristiques, ses potentialités économiques, le savoir-faire de ses artisans et de ses artistes».

Tout savoir sur le Congrès mondial de la nature de l’UICN

Marjorie Hagobian, chargée de mobilisation régionale Congrès IUCN 2020 au Ministère de la Transition écologique et solidaire (Photo Robert Poulain)
Marjorie Hagobian, chargée de mobilisation régionale Congrès IUCN 2020 au Ministère de la Transition écologique et solidaire (Photo Robert Poulain)

Le Congrès mondial de la nature de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) 2020 se tiendra du 11 au 19 juin à Marseille, au Parc Chanot, avec comme thème « La Nature, notre avenir». Soulignant l’importance d’un monde naturel en bonne santé comme condition préalable pour atteindre la vision d’une planète juste et durable. Les résultats du Congrès mondial de la nature de l’UICN contribueront à l’adoption de nouveaux objectifs mondiaux afin d’inverser la crise croissante de la biodiversité dans le cadre de la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique, qui aura lieu en octobre 2020 à Kunming en Chine.«L’objectif de notre présence sur la Foire est de communiquer sur l’événement auprès du grand public. Il bénéficiera pour la première fois sur l’édition 2020 d’un espace qui comprendra des parcours pédagogiques mettant en lumière les solutions existantes permettant de préserver la biodiversité», explique Marjorie Hagobian, chargée de mobilisation régionale Congrès IUCN 2020 au Ministère de la transition écologique et solidaire. Rappelle que la manifestation est organisée tous les quatre ans et «elle réunit des leaders mondiaux et des représentants de gouvernements, des mondes scientifique et universitaire, de groupes de populations autochtones, d’organisations non-gouvernementales et d’entreprises, afin de contribuer à faire face aux défis pressants de l’environnement et du développement durable».
A lire aussi Préparation à Marseille de l’édition 2020 du Congrès mondial de UICN – Entretien avec Sébastien Montcorps directeur du Comité français 1

Scop et SCIC font la Foire

Au stand des Scop Renaud Muselier, le président de la Région Sud, Franck Maillé, des scop (Photo Robert Poulain)
Au stand des Scop Renaud Muselier, le président de la Région Sud, Franck Maillé, des scop (Photo Robert Poulain)
Les biodéchets pour la biodiversité avec Massilia Jardin (Photo Robert Poulain)
Les biodéchets pour la biodiversité avec Massilia Jardin (Photo Robert Poulain)

Comment résister à l’accueil de Franck Maillé au stand des Scop à la Foire de Marseille. «C’est une première pour nous», précisera-t-il en évoquant des Scop qui sont «des sociétés commerciales dont la réussite repose essentiellement sur l’implication et la motivation des salariés, associés dans l’entreprise». Il insiste notamment sur le fait qu’elles sont présentes dans tous les secteurs d’activité -industrie, services, bâtiment, presse…; qu’elles se développent dans de nouveaux secteurs créateurs d’emplois : ingénierie, informatique, communication, services collectifs, etc. Pour appuyer son propos, il met en exergue quelques sociétés et on découvre ainsi, « Citiz », qui propose des voitures en libre-service, « Potentielles », qui, sur Marseille, est à la fois un centre ressources spécialisé dans l’entrepreneuriat au féminin et un magasin alternatif et, un espace de vie professionnelle. Ou encore Enercop qui s’est fixé comme objectif de couvrir à 100% la consommation d’énergie annuelle de ses clients par de l’énergie achetée à des producteurs en contrat direct, une énergie 100% renouvelable. «Je suis également présent, poursuit Franck Maillé, au titre de ma propre entreprise et notamment de Massilia jardin et compost, un des pôles que développe Trans-Massilia dont les fonctions fondatrices sont le déménagement des professionnels et la collecte multi-déchets pour les entreprises. Nous avons lancé Massilia jardin et compost pour la collecte des biodéchets, la fabrication de compost, l’amendement des sols, la végétalisation des entreprises et l’animation d’ateliers potagers». Et d’insister: «Les entreprises coopératives poussent jusqu’au bout la logique de la participation en appliquant un partage effectif des bénéfices réalisés. Ce sont des entreprises responsables avec des salariés qui, tout en gardant l’intégralité des avantages de leur statut, deviennent des « entrepreneurs associés » directement concernés par la marche de leur entreprise». Il évoque également les SCIC, sociétés coopératives d’intérêt collectif qui «sont une autre forme de coopérative de production, permettant d’associer salariés, bénéficiaires, bénévoles, collectivités territoriales, financeurs ou autres partenaires, voulant agir ensemble dans un même projet alliant efficacité économique, développement local et utilité sociale». Au niveau de la région Sud, conclut-il : «Les Scop et les SCIC représentent 280 entreprises rassemblant près de 3 000 salariés. La solidarité étant l’une de leurs valeurs fondamentales, elles ont mis en place, grâce à des cotisations, une délégation régionale capable de répondre à leurs besoins tant en termes de conseils que de financement».
Michel CAIRE

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