Foire de Marseille: le village des start-up aux couleurs d’Aix Marseille French Tech

Publié le 30 septembre 2017 à  10h07 - Dernière mise à  jour le 28 octobre 2022 à  17h39

Aix Marseille French Tech et la Foire proposent pour la première fois, le village des start-up, Hall 3, afin de leur offrir une visibilité auprès du grand public. Il regroupe une quinzaine d’entreprises très innovantes, en phase de démarrage, qui ont bénéficié d’un emplacement gratuit après une sélection par concours. Parmi elles, Ween et son thermostat intelligent, Fenotek et son interphone vidéo sans fil d’un nouveau genre qui permet de surveiller l’accès à son domicile, où que l’on soit, depuis son Smartphone ou sa tablette. Sur le village start-up également, Géo Sentinel présente ses dispositifs qui assurent la protection de personnes isolées ou dépendantes ou malades. Enfin, Led’s Chat, qui vient de rejoindre Station F de Xavier Niel à Paris, présente pour la première fois au public, ses dalles de lumière intelligentes, connectées et économes, pour le renouvellement de l’expérience client dans les espaces de ventes et les aménagements intérieurs. Sont également présentes les start-up Ma Nounou à Marseille, MonGrillon, Ondilo, Payrfect, Morphée, Touchify, Cliponlike Productions, Solable, Intellinium, Smartr, Wintual et 3D Découverte…

Le village des start-up au Hall 3 de la Foire de Marseille (Mireille Bianciotto)
Le village des start-up au Hall 3 de la Foire de Marseille (Mireille Bianciotto)
Deux autres Start-up sont à découvrir «Panda Orthopedics» et «Zabox». La première, créée en 2017 par deux Marseillais est au stade pré-industriel et présente son prototype, une genouillère connectée. Installée sur deux sites, elle bénéficie d’un accompagnement à la fois de l’École Nationale Supérieure des Mines, à Gardanne et de l’Incubateur de la Belle de Mai, à Marseille. Panda Orthopédics permet aux sportifs d’éviter la rechute lorsqu’ils reprennent le sport après un problème de genou. La société a conçu une technologie d’analyse de pointe, facile à utiliser, testée depuis 6 Mois avec des kinésithérapeutes et des médecins du sport.
La genouillère connectée de « Panda Orthopedics » (Mireille Bianciotto)
La genouillère connectée de « Panda Orthopedics » (Mireille Bianciotto)
son_copie_petit-168.jpgArnaud Pioli, ingénieur, co-fondateur de «Panda Orthopedics» décrit cette genouillère avec capteurs intégrés dont il est le développeur. Indique qu’elle peut «accélérer la rééducation des sportifs ou des patients». Innovante, elle n’a pas d’équivalent et des testeurs du produit sont recherchés. Arnaud Pioli, affirme que leur solution de prévention pourra faire faire des économies à la Sécurité sociale en évitant des opérations à la suite de blessures et espère, à terme, le remboursement de cette genouillère qui sera vendu 400€ et en pré-vente à la Foire 200€. ste-060_arnaud_pioli_panda_orthopedics_sept_17.mp3 son_copie_petit-168.jpgEric Truchet, médecin, co-fondateur de «Panda Orthopedix» avance deux arguments pour défendre ce premier produit. La genouillère «peut éviter un retard préjudiciable à la récupération définitive du patient» et, proposer «ce type de prévention au public le plus large est un élément important de notre démarche», explique-t-il. Dans cette phase de pré-industrialisation, ils multiplient les salons. Leur prochaine phase de développement, c’est l’industrialisation et la communication car «se faire connaître est la tâche du moment», indique-t-il… ste-061_eric_truchet_medecin_panda_sept_2017.mp3 Autre start-up « Zabox » qui est au stade de la commercialisation d’une boîte connectée, mutualisée et sécurisée. Un nouveau service de réceptions de colis à domicile. Mise à disposition gratuitement dans les halls d’immeubles, elle est simple à installer. Moyennant un abonnement, il suffit d’une application mobile pour l’utiliser et récupérer ses colis grâce à un QR code.
Christophe Szabo présente sa start-up
Christophe Szabo présente sa start-up
son_copie_petit-168.jpgChef d’une entreprise qui vend, depuis 22 ans, des boîtes aux lettres collectives – qui pèse 5 à 6% du marché- Christophe Szabo auto-finance sa start-up «Zabox». Il compte, dans le futur, bénéficier de financements publics de collectivités territoriales avec cette boîte à colis connectée qui a selon lui toute sa place dans la smart city. Son entreprise compte 19 salariés et il envisage plusieurs embauches afin de poursuivre une commercialisation dans toute l’ Europe. ste-063_christophe_szabo_start_up_foire_09_17.mp3 Reportage Mireille BIANCIOTTO

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