Gourmand et gouleyant, chronique (non) alimentaire par Michel Egéa

Publié le 30 octobre 2014 à  19h24 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  18h23

Olivier Scola et sa bûche de foie gras

Olivier Scola et ses bûches de foie gras (Photo Sophie Bourgeix).
Olivier Scola et ses bûches de foie gras (Photo Sophie Bourgeix).

«Je me suis toujours demandé pourquoi un repas de fête de fin d’année ne pouvait pas débuter par la bûche…» A force de se le demander, Olivier Scola, chef du restaurant « Ze Bistro », à Aix-en-Provence, a décidé de pallier cette lacune. Il a longuement creusé l’idée jusqu’à être en mesure de mettre une touche d’originalité sur vos tables de fêtes en imaginant une bûche salée au foie gras. En fonction de vos goûts, petits fruits, rouges et noirs, framboises ou fruits exotiques pourront venir se marier avec le foie pour composer une création gastronomique subtile et élégante. Une version «nature» vous est aussi proposée par Olivier Scola. Le tour est joué, la classique terrine de foie gras devient bûche festive et gourmande pour débuter le repas… Et pour le bonheur de tous !
A commander avant le 18 décembre. Tél. 04 42 39 81 88.
scolazebistro@gmail.com

Je ne suis toujours pas allé chez AM…

Et non, je n’ai toujours pas goûté la cuisine du marseillais Alexandre Mazzia ; cela m’agace, mais tout ce que j’ai lu, tout ce que je lis encore sur le chef provoque chez moi une indigestion. Et les photographies de ses assiettes au passe que j’ai eues sous les yeux ne m’ont pas remis l’estomac en place. Il va quand même falloir que j’aille du côté de Saint-Giniez avant les fêtes pour me faire une idée. Mais ce n’est sûrement pas parce qu’il a obtenu le titre de «grand de demain» chez Gault&Millau. Pouvait-il en être autrement alors qu’il recevait une dotation de quelque 30 000 euros au titre de «jeune talent» de la part du même magazine il y a quelques mois ? Je vais donc aller goûter. A bientôt.

Mou le poulpe !

En revanche, il y a quelques jours, je suis allé déjeuner dans le nouvel établissement de Michel Portos, Le Poulpe, sur le Vieux-Port.
Au menu : tomate farcie à la brousse d’Aix-en-Provence et sardines pour suivre.
Entrée + plat (ou plat + dessert) : 19 euros. On passe à 22 euros pour
entrée+plat+dessert. Une chose est certaine : tout est frais. Mais la
moitié de tomate farcie à la brousse sur quelques feuilles de salade, cela fait rastègue. Puis, c’est assez fade. Rien à dire sur la cuisson des trois sardines de calibre moyen posées sur un lit de légumes de saison (poivrons et courgettes) al dente. C’est bon, mais Portos ne fait pas ici dans le génie. Et c’est un peu cher la simplicité sachant qu’à deux, avec 4 verres de vin, et quatre cafés, la note finale fut de 62 euros.
Un peu mou, le poulpe. On testera à nouveau quand tout sera en place.

Château de Vaudieu : le combat des jeunes chefs a débuté

Les trois chefs entourés par les organisateurs et les membres du jury (Photo D.R.)
Les trois chefs entourés par les organisateurs et les membres du jury (Photo D.R.)

La saison a repris au Château de Vaudieu, à Châteauneuf-du-Pape, où depuis quelques années, les jeunes chefs s’affrontent en combat de cuisine singulier à l’occasion des «Rencontres gourmandes». Pour cette première 2014-2015, Laurent Bréchet, le maître des lieux, accueillait Niels Lefevere, de l’Auberge des Carrières aux Taillades, Mathieu Groshenry, chef à l’Imperator de Nîmes et Xavier Burelle, Le Mas des Herbes Blanches à Joucas. C’est ce dernier qui l’a emporté avec une caille désossée farcie au foie gras et chou frisé, jus au moût de raisin saupoudrée de grué de cacao amer. Xavier Burelle est le premier qualifié pour la finale. Il sera rejoint par deux autres chefs dans les mois qui viennent. Sur notre photo,

Quand Passorio rime avec Gaspacho

(Photo Martial Thiebaut)
(Photo Martial Thiebaut)

Il y a quelques jours, les premières bouteilles de «Comme un Gaspacho» ont été mises en vente. Tomate & fraise au parfum et 91% de teneur en fruit minimum garantie sur l’étiquette. Et en plus, c’est bio. Cette recette originale du chef de l’Esprit de la Violette à Aix-en-Provence a été réalisée par Arnaud Redheuil, des Pressoirs de Provence (Sojufel) et les produits ont été fournis par Manon Beaumont, du Jardin de Manon à Éguilles qui travaille avec Marc de Passorio depuis son installation à Aix. Une réalisation qui a bénéficié de la complicité d’Élodie Gagnepain fondatrice du guide monpetitartisan.com

Sur vos agendas

Rognes
Dimanche 2 novembre, le village fête la courge. Les cucurbitacées vous donnent rendez-vous sur le cours toute la journée.

Istres
Du 7 au 9 novembre, c’est la 27e édition du Salon des Vins et de la Gastronomie. Ce rendez-vous très prisé fait la part belle aux classiques qui ont fait son succès : une centaine d’exposants triés sur le volet, un espace restauration pour déguster sur place en toute convivialité dans la Halle Polyvalente. Au chapitre des nouveautés dans la Halle polyvalente, un atelier dégustation de cup-cakes, par une jeune entreprise istréenne. A découvrir également, les brasseurs, qui sont pour la première fois mis en avant sur le Salon.
Halle Polyvalente, rue des Brasseurs, Magic Mirrors, vendredi 7 novembre de 17 heures à 23 heures, samedi 8 novembre de 10 heures à 23 heures et dimanche 9 novembre de 10 heures à 19 heures.

Rasteau
Samedi 8 novembre et dimanche 9 novembre, de 10 heures à 19 heures, la Cave de Rasteau organise le 5e Festival Vin et Chocolat. L’entrée est libre quatre chocolatiers et un confiseur seront présents tout au long de ce week-end gourmand qui propose conférences, ateliers et dégustations.

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