Grève de la collecte à Marseille: Guy Teissier annonce une réouverture des négociations

Publié le 26 janvier 2015 à  18h43 - Dernière mise à  jour le 29 octobre 2022 à  13h44

(Photo Robert Poulain)
(Photo Robert Poulain)
C’est au cours d’une conférence de presse organisée dans l’urgence, ce lundi, que le Président de MPM a tenu à s’exprimer. En ligne de mire des agents grévistes qui ont pris «la décision de bloquer dans la journée de samedi l’accès aux centres de transfert Nord et Sud.» Il rappelle: «J’ai condamné, hier, fermement ces agissements qui dépassent l’exercice normal du droit de grève et qui sont donc illégaux. J’ai indiqué que les discussions ne pourraient se poursuivre qu’à la condition que ce blocage cesse.» «Il semblerait que ce message ait été entendu», se réjouit-il. Indiquant: «Au moment où je vous parle, les agents grévistes sont en train d’évacuer les centres de transfert. Il convient désormais que ce retrait se confirme et que les centres soient totalement et durablement dégagés de toute entrave à leur fonctionnement.» «Si ces conditions sont réunies, poursuit-il,«une délégation de huit personnes sera reçue dès demain matin. Je laisse le soin au syndicat Force Ouvrière, à l’origine de ce mouvement, et aux agents grévistes de s’entendre sur la composition de cette délégation pour refléter l’ensemble des catégories professionnelles.» Le président de MPM d’annoncer: «Pour ma part, je missionne un groupe de quatre élus pour se mettre à l’écoute des représentants syndicaux et des agents grévistes. Ce groupe sera piloté par Lionel Royer Perreaut, vice-président de la communauté urbaine, et associera Monique Cordier, Bruno Gilles et Yves Moraine. Je les remercie tous les quatre d’avoir accepté de conduire ensemble cette mission. Ils seront accompagnés et auront le soutien de mon Directeur adjoint de cabinet, du Directeur général des services, du Directeur général adjoint et du Directeur de la propreté.» Souhaitant que «cette mission de conciliation puisse permettre de lever les éventuelles incompréhensions liées à l’application du Contrat local de propreté, qui reste le cadre de référence approuvé à l’unanimité des élus communautaires le 18 juillet dernier. Ce travail doit nécessairement se dérouler dans un climat de confiance et d’apaisement. Aussi j’en appelle à éviter toutes postures qui seraient contraires à cette volonté de dialogue. Le groupe d’élus que j’ai missionné me fera part de son analyse et de ses propositions dans les meilleurs délais.»

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