Îles Paul Ricard : l’ailleurs à portée de main

Publié le 18 juillet 2014 à  0h14 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  17h57

Les Embiez, un avant-goût de paradis (Photo Philippe Maillé)
Les Embiez, un avant-goût de paradis (Photo Philippe Maillé)
François-Xavier Diaz et sa maman Michèle Ricard (Photo Philippe Maillé)
François-Xavier Diaz et sa maman Michèle Ricard (Photo Philippe Maillé)

«Dans les temps moroses que nous connaissons où nous avons plein de raisons de ne pas être heureux, je suis persuadé que nous ne nous en sortirons que par le plaisir», explique François-Xavier Diaz, le PDG de la SA Paul Ricard et de la SAHB (Société d’aménagement hôtelier de Bendor). Une philosophie que le petit-fils de Paul Ricard entend mettre en œuvre sur les îles des Embiez et de Bendor (Var). Ici, nul bruit, des gens qui se saluent en se croisant, des sites étonnants, divers. On est ailleurs pour quelques jours… ou quelques heures, car il est difficile d’imaginer que ces petits paradis ne se trouvent qu’à une dizaine de minutes en bateau de la côte varoise, face à Bandol et à Six-Fours-les-Plages.
François-Xavier Diaz rappelle : «Mon grand-père est arrivé à Bendor en 1950 alors qu’il venait y récupérer son fils, Patrick. La propriétaire, une Bandolaise souhaitait vendre ce qui, au départ, n’était qu’un caillou. Il s’est porté acquéreur pour réaliser un lieu de repos familial. Mais il aimait partager, alors, il a reçu les amis, puis les directeurs de Ricard, de plus en plus de monde. Les gens restaient déjeuner donc il fallait un restaurant, un hôtel pour dormir. C’est ainsi que, petit à petit, Bendor a grandi».

« Nous nous inscrivons dans l’histoire magnifique écrite par Paul Ricard »

François-Xavier Diaz est fier de son histoire familiale, elle le rend humble aussi : «Nous nous inscrivons dans l’histoire magnifique écrite par Paul Ricard et nous sommes là pour la transmettre, et, pour cela, nous maintenons l’esprit de ces lieux tout en rénovant, investissant». Une histoire immortalisée par une exposition photos en plein air mise en scène par Nicolas Henry.
Tradition toujours, l’exigence de qualité. «Tout est fait, y compris en terme de sécurité, pour accueillir les touristes dans les meilleures conditions. Nous comptons jusqu’à 260 collaborateurs en pleine saison estivale dont 90 travaillent à l’année», souligne-t-il. Précisant: «Paul Ricard n’a pas voulu privatiser ces îles, tout au contraire. Le but ici c’est la convivialité et la culture».
Un fois le pied posé sur la terre ferme des Embiez, une pause s’impose « chez Charles », ce bar restaurant, une institution, est tenu par un des personnages emblématiques de l’île, de quoi s’acclimater rapidement. Il est temps alors de partir, à pied, en vélo, ou en petit train, à la découverte des 95 hectares de criques, vignes (30 000 litres de blanc, rouge et rosé sont produits aux Embiez), jardins et calanques. « Cette île, Paul Ricard l’a voulue dédiée au tourisme familial». Son port, 750 anneaux, bien abrité, certifié Pavillon Bleu est très prisé par les plaisanciers. La biodiversité est tout particulièrement préservée, Paul Ricard, écologiste avant l’heure, a fait des Embiez un fleuron de la défense de la nature et notamment des espèces marines avec la création de l’Institut Océanographique qui porte son nom. Aujourd’hui l’île est aussi répertoriée par la Ligue de Protection des Oiseaux et concentre sur son territoire de nombreuses espèces de la Méditerranée.
Le tour de l’île, permet également, au détour d’un chemin, sur un rocher escarpé, de surprendre les deux chèvres gardiennes de l’île.
Un peu de sports ? Les adeptes de la plongée et des sports nautiques trouvent aux Embiez tout ce qui est nécessaire pour nourrir leur passion, sans oublier 11 courts de tennis et bien entendu les terrains de pétanque.
Sur les Embiez, on peut se loger à l’Hôtel Helios et ses 61 chambres, dont une suite, totalement rénovées avec vue sur la mer ou le port.
A proximité d’une petite crique, niché dans la pinède, le Canoubié offre 20 chambres spacieuses et 6 appartements répartis sur deux étages.
150 appartements, disséminés autour du port, entièrement rénovés, peuvent accueillir de 2 à 8 personnes pour des vacances précieuses et que dire du Mas de Romarins, une adresse au charme indéniable.
Plusieurs bars-restaurants pourront satisfaire les touristes. Il y a Charles, bien sûr, ouvert toute l’année, mais aussi des établissements saisonniers : le Barbecue, le Garlaban, le Bar de la Place, le restaurant de l’Helios et, enfin, une rôtisserie-traiteur et une guérite avec des pizzas à emporter. De quoi sustenter tous les appétits comme toutes les bourses.

« Bendor, au départ, était une sorte de Villa Médicis pour mon grand-père »

Bendor, au départ, «était une sorte de Villa Médicis pour mon grand-père, qui, il ne faut pas l’oublier, était peintre. Il organisait des concours et souvent devenait le mécène de jeunes artistes». Il a, pour ses amis artistes, réalisé une galerie des arts qui accueille aujourd’hui une exposition rétrospective de l’œuvre picturale de Paul Ricard. Une visite s’impose aussi au musée Paul-Charles Ricard des objets collectors de la marque, un authentique voyage dans le temps et bien des souvenirs d’enfance reviennent en mémoire.
A découvrir également un musée des vins et des spiritueux disposant de pas moins de 8 000 bouteilles mais aussi de la verrerie, du cristal, des menus d’époque.
Bendor a notamment accueilli Dali, Fernandel, Gilbert Bécaud, Joséphine Baker, Luis Mariano, Paul Belmondo, Melina Mercouri, Jacques Dutronc mais aussi Gagarine.
On trouve sur Bendor l’hôtel Le Delos, dessiné par Paul Ricard lui-même en s’inspirant de l’architecture italienne. Ses 19 chambres ont été redécorés par la styliste Carolyn Quatermaine. En face, on trouve le Palais, une extention-annexe du Delos et ses 36 chambres à l’esprit contemporain.
On trouve aussi des Villas, des suites version méditerranéenne et, outre le Delos, le Grand Large, le Soukana Plage, le Delos Plage et La Terrasse de Bendor pour se restaurer. Aucun arbre ne poussait sur cet îlot, Paul Ricard y fit planté des pins parasols, des lauriers, des palmiers et bien d’autres plantes qui donnent tout son charme au site, et de l’ombrage en été. Et François-Xavier Diaz de lancer :«Tant que nous resterons un village d’irréductibles l’espoir nous sera permis».
Contrairement à l’alcool, les îles Paul Ricard peuvent vraiment être consommées sans modération.
Michel CAIRE

Dîners sur un air de fête sur les îles Paul Ricard

Bendor
Jusqu’au 21 août, le cadre romantique du restaurant Le Delos sur l’île de Bendor accueille, cet été encore, de nombreux artistes de talent pour la plus grande joie des convives. Entre rythmes jazzy, musique cubaine, ambiance guinguette, set accoustique et grands standards internationaux et français revisités, les soirées du Delos sont une véritable parenthèse musicale au diapason d’une cuisine de qualité. Pensez à réserver votre table, la traversée maritime vous est offerte à partir de 19h00 pour toute réservation au restaurant le Delos (offre valable tous les soirs en juillet et août).
Le restaurant Le Delos propose d’ailleurs à cette occasion un menu avec entrée, plat et dessert à 45 euros par personne (hors boissons).
Contact : 04 94 05 90 90 / reception@hoteldelos.com
Plus d’informations : Bendor

Aux Embiez
Rendez-vous est pris tous les vendredis soirs, de 18h30 à 20h, pour un apéritif musical sur la terrasse de l’hôtel Hélios suivi d’un dîner à 21h00 au restaurant Le Garlaban avec orchestre et spectacle de magie à table. Réservation : 04 94 32 11 56
Sans oublier, chaque mercredi soir, le restaurant Le Barbecue, sur la place de la fontaine, qui organise des soirées musicales avec le groupe DLF.
Réservation : 04 94 34 83 02
Retrouvez aussi tout au long de l’été des soirées Salsa, Zumba…
Informations : Les îles Paul Ricard
Actualités : Les Embiez

Îles Paul Ricard : infos pratiques

-Bendor : Hôtel Le Delos )
-Embiez : Hôtel Hélios

Diaporama des îles Paul Ricard par Philippe Maillé

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