Journées d’été des écologistes : Ils ont dit  …

Publié le 22 août 2013 à  23h00 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  16h12

Comme un avant-goût de rentrée la « fac Saint-Charles » à Marseille s’est animée ce jeudi matin. Quelques milliers de personnes ont investi les lieux pour des journées d’été un peu spéciales, celles des écologistes, qui se poursuivront jusqu’à samedi. Entre deux plénières, forums et autres ateliers, cette première journée a été le théâtre de rencontres et de retrouvailles dans une ambiance très détendue, chapeau sur la tête ou éventail à la main. La zen attitude pour un programme chargé, alimenté d’objectifs précis et ambitieux, qui entendent préparer demain à un changement de couleur. Assis sur un banc, attablés, déambulant, ils ont dit…

(PHOTO P.M.-C)
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Souriant,Yohann qui est du Maine-et-Loire indique participer chaque année aux journées « cela me permet de rencontrer les copains et les copines écologistes de toute la Francs. C’est toujours un moment très sympathique et convivial. Un grand moment d’éducation populaire où l’on peut se former sur toutes les thématiques qui ont attrait à l’écologie politique, c’est cela qui me plaît. Et puis, il est toujours intéressant de revenir, pour moi, dans cette ville qui change très vite.  »
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Julie vient d’arriver de Nantes. « Pour moi, explique-t-elle, les journées d’été, c’est un moment où l’on se retrouve un peu tous ; où l’on réfléchit au échéances à venir ; et, sur le fond, on a des débats où l’on peut échanger, mutualiser. Je pense que la grande force de notre parti est de pouvoir mutualiser les politiques publiques et les idées que l’on met en œuvre de manière concrète sur les territoires. C’est un moment important pour le mouvement. Et le fait que les journées se déroulent à Marseille est très porteur. C’est une des grandes villes de France et on a l’échéance des municipales en tête. Ce qui est intéressant, c’est de pouvoir ainsi se confronter aux problématiques des autres villes. Nantes par exemple, ce n’est pas du tout la même configuration. Enfin, comme Marseille est Capitale européenne de la Culture, nous allons visiter ce qu’il y a à visiter. En plus, il y a la mer, le soleil et on mange bien à Marseille.»
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Françoise est très absorbée par les documents placés devant elle. Elle explique : « Je travaille pour le député de Loire Atlantique, François de Rugy. Je suis venue pour participer à des ateliers, rencontrer des parlementaires venus de toute la France et découvrir Marseille. »
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Jean-Patrick De Luc est secrétaire départemental d’Europe écologie-Les Verts de l’Essonne. Il marmonne : « J’ai l’impression qu’il va faire très chaud mais venir à Marseille, c’est une bonne idée.  » Il estime: « Les journées d’été sont très bien parce que l’on se rend compte que chez les Verts il y a beaucoup de gens normaux. Par ailleurs, l’on s’aperçoit qu’il y a énormément d’élus qui font des actions de terrain. On n’est plus dans les grandes stratégies nationales, là on a des gens qui font du concret et cela remonte le moral. Participer aux journées permet de revoir plein de gens ; de récupérer des tas d’idées sur des choses qui ont été faites au niveau local ; échanger avec d’autres communes sur des problèmes similaires que nous rencontrons. Et puis, en parallèle, il y a les formations pour nos élus. Un des gros enjeux, ce sont les municipales l’année prochaine. Ce dont nous avons besoin ce sont de personnes un peu formées. On ne se lance pas dans une campagne les mains dans les poches.  »
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Secrétaire départementale EE-LV, Fadila Chourfi avoue à propos de Marseille « C’est une ville que j’apprécie.  » Elle regrette cependant: « Actuellement, elle fait la Une pour des raisons de faits divers mais il existe surtout des problème sérieux d’emplois, de logements. Pour les journées d’été, on se déplace un peu partout alors pourquoi pas Marseille d’autant que j’espère que cela va contribuer à porter un autre regard sur cette ville. » « Ces journées, poursuit-elle, sont particulièrement intéressantes parce qu’ il y a beaucoup d’ateliers, de forums, de formations, c’est dense et riche. On ne peut pas, bien sûr, tout faire en trois jours. Et dans le même temps cela nous permet de rencontrer les gens dans un autre contexte, plus détendu, d’échanger et d’alimenter la réflexion
Propos recueillis par Patricia MAILLE-CAIRE

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