L’Association de criminologie du bassin méditerranéen (ACBM) connaît la musique

Publié le 3 avril 2017 à  9h29 - Dernière mise à  jour le 29 octobre 2022 à  13h45

L’association de criminologie du bassin méditerranéen (ACBM) entend nous faire sortir, de façon ludique, de nos zones de confort afin de nous permettre de mieux appréhender les enjeux de l’intelligence économique. Ainsi après le Camp des Milles, le Musée de la mine de Gréasque, c’est au Quai du Rire que Bernadette Leroy, présidente et Dominique Ciravegna, vice-président de l’ACBM ont invité le public pour une soirée passionnante placée sous le thème de l’influence de l’art dans notre vision du monde.

Bernadette Leroy, présidente et Dominique Ciravegna, vice-président de l'ACBM - Antoine Abello, Marie-France Arakelian...  (Photo D.R.)
Bernadette Leroy, présidente et Dominique Ciravegna, vice-président de l’ACBM – Antoine Abello, Marie-France Arakelian… (Photo D.R.)

Bernadette Leroy insiste sur l’importance de l’Art: «Il a eu de tout temps une influence remarquable dans notre société, dans notre vision du monde et dans notre manière de penser. Déjà nos ancêtres, dans leurs grottes, cherchaient à communiquer par le dessin». Elle en vient au cinéma: «C’est un secteur qui s’appuie sur le triptyque l’intelligence économique, à savoir la veille, la protection et l’influence. Il y a un gros travail de veille pour trouver les meilleurs sujets, acteurs, réalisateurs… puis, on protège les droits d’auteur et, un film peut modifier la façon de voir des spectateurs». Elle évoque aussi le poids que peut représenter une chanson, en vient à la dimension tragique: la culture comme cible, ce fut le cas avec les Bouddhas de Bâmiyân, détruits par les Talibans, les monuments antiques détruits à Palmyre par Daech qui a tué dans le Musée du Bardo à Tunis et au Bataclan à Paris. La destruction de vie «attaques contre l’art, contre ce qui fait lien entre les Humains». Dominique Ciravegna parle de trois types de pouvoir: la force, la puissance financière et «le troisième, le seul à être inépuisable, le savoir». Place fut alors donné au spectacle des airs interprétés par le chanteur lyrique Antoine Abello (basse) accompagné au piano par Marie-France Arakelian. Au programme, les airs de Ralph dans la Jolie fille de Perth de Bizet, d’Athanael dans Thaïs de Massenet, du Toreador dans Carmen de Bizet, de Dapertullo dans les Contes d’Hoffmann d’Offenbach, de Figaro dans les Noces de Figaro de Mozart, de Basillo dans le Barbier de Séville de Rossini et de Dulcamara dans l’Elixir d’Amour de Donizetti. A la technique on retrouvait le directeur technique du Festival Paris Quartier d’Été et du Festival de Marseille et, à ses côtés, Philippe Arcamone qui, entre chaque air, met en lumière les liens avec l’intelligence économique. Il est question de veille, de protection, de gestion de crise «la première du Barbier fut une catastrophe, Rossini fait le dos rond et c’est son public qui vient le chercher» et d’influence: «le plus beau symbole est l’Elixir d’Amour qui n’est autre qu’une bouteille de Bordeaux… ». Le public est conquis. La prochaine soirée, en mai, aura lieu aux Beaux-de-Provence, sur le thème du vin. Et c’est le 25 novembre, au Palais des Congrès d’Aix-en-Provence, que se tiendra le colloque sur la sécurité économique et la compétitivité des entreprises en Méditerranée (SECEM).
Michel CAIRE

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