L’humeur de DestiMED : Espionnage américain ou les larmes de Tartuffe

Comme me le disait un espion que j’ai bien connu : « Mieux vaut entendre ça que d’être sourd ». Et parfois, je me demande si le propos est pertinent. Car, enfin, telle l’eau qui attend le thé je dois vous avouer que je bous.
Les Etats-Unis nous ont espionnés, la chose ne se fait pas, surtout entre amis. François Hollande, hollande face à une telle situation ( NDLR : le verbe hollander signifiant ne pas comprendre où quelqu’un veut aller). La France et l’Allemagne menacent. Mais, docteur, si je ne m’abuse, la France disposait d’une technologie qui permettait de sécuriser totalement les communications internet et téléphonique. Et c’est sous un gouvernement de gauche que la France a donné son accord pour que le fonds américain TPG, dont le site affichait très officiellement à l’époque ses liens avec la NSA, entre dans le capital. Et c’est un autre actionnaire, la famille Quandt, propriétaire de BMW, qui a permis que TPG devienne majoritaire chez Gemplus. L’affaire fit grand bruit, à tel point qu’Alain Juillet eut en charge l’Intelligence industrielle, un poste directement rattaché au Premier ministre. Sa mission consistant à éviter qu’un tel transfert de technologies ne puisse se reproduire. Et, tout le monde d’apprendre à l’époque que des grandes oreilles étaient installées de partout, y compris en Europe, en Angleterre.
Alors, on peut toujours se réconforter en se disant que c’est grâce à la France qu’on a pu être espionné. Et comme il ne semble pas stupide d’imaginer que l’Allemagne était informée de ce qui se passait. Alors, finalement, peut-on vraiment parler d’espionnage ? Y-a-t-il seulement une affaire ? On parie ? La guerre économique étant ce qu’elle est, tout va continuer comme avant. Ce soir c’est décidé, je regarde « Les barbouzes », parfois la fiction est plus drôle que le réel.

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