La Région Paca renforce son soutien à la Fondation du camp des Milles: « pour une jeunesse citoyenne et humaniste »

Publié le 7 janvier 2018 à  10h24 - Dernière mise à  jour le 28 octobre 2022 à  17h51

(Photo Robert Poulain)
(Photo Robert Poulain)
Très attachée à contribuer, «par la promotion des valeurs de la République», à la formation civique de sa jeunesse, les élus de Provence Alpes-Côte d’Azur lors de l’Assemblée plénière du 15 décembre 2017, ont adopté un rapport permettant aux élèves des classes de 1ère et aux apprentis de visiter le Mémorial du camp des Milles. L’objectif est que chacun, et en particulier les plus jeunes, puisse participer au devoir de mémoire qui perpétue le souvenir d’un épisode tragique de l’histoire et honore la mémoire des déportés. «Je tiens à soutenir activement le devoir de mémoire et l’héritage mémoriel des événements tragiques de notre histoire contemporaine. C’est pourquoi, je veux les défendre et les transmettre à nos enfants. Ce sont eux qui incarnent la jeunesse de Provence-Alpes-Côte d’Azur, et les décideurs de demain. C’est la raison pour laquelle j’ai souhaité renforcer notre partenariat avec la Fondation du camp des Milles qui fait un travail extraordinaire», indique Renaud Muselier, Président de la Région, Député européen. «Le Conseil d’administration de la Fondation du camp des Milles – Mémoire et Éducation unanime, a pris acte avec une grande satisfaction du vote par l’Assemblée plénière de la Région, d’un dispositif de généralisation des visites d’élèves de première et de CFA au camp des Milles. Ce dispositif permettra, dès l’attribution des moyens nécessaires, d’étendre largement notre travail auprès des jeunes d’une tranche d’âge proche de la majorité civique. Il est de notre responsabilité commune de rappeler l’histoire du camp des Milles, du régime autoritaire de Vichy ainsi que de la Shoah et des grands génocides afin d’éclairer les citoyens, et en premier lieu notre jeunesse, contre tous les extrémismes identitaires, nationalistes ou religieux, qui sont le moteur des engrenages menant au pire», a ajouté Alain Chouraqui, Président de la Fondation du Camp des Milles – Mémoire et Éducation.

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