La cérémonie des vœux de la Confédération des CIQ s’est tenue ce lundi 6 janvier au foyer de l’Opéra de Marseille

Publié le 6 janvier 2014 à  23h00 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  17h12

(Photo Philippe Maillé)
(Photo Philippe Maillé)
Le foyer de l’Opéra a été, ce lundi soir, le théâtre de la cérémonie des vœux de la Confédération des CIQ présidée par Monique Cordier. Un aréopage d’élus a répondu à l’invitation dont le sénateur-maire de Marseille Jean-Claude Gaudin et un parterre de personnalités de la société civile et du monde économique. In fine, plusieurs centaines de personnes ont rejoint ce lieu emblématique de la culture à Marseille, ce que Monique Cordier a d’ailleurs tenu à souligner en rappelant «cette magnifique année 2013, riche en événements et réalisations». Elle évoque également les partenariats qui ont été «confortés et initiés» durant cette année notamment avec les institutions : la ville de Marseille, MPM, le conseil général en ajoutant «une mention particulière» au préfet qui « nous a fait participer à des débats sur la sécurité et la métropole ». «Tous ces contacts ont été profitables à nous mais également à vous », tient-elle à préciser. Elle souligne alors l’importance de la contribution des CIQ pour 2014 par une citation de Marie Curie « On ne fait jamais attention à ce qui a été fait ; on ne voit que ce qui reste à faire. » Le défi est lancé.
Les CIQ affichent fièrement, cette année, leur 90e année d’existence, une pérennité qui, à elle seule, est un défi alors que planaient des menaces sur leur devenir, avec le projet de remplacer les CIQ par d’autres organisations. Reconnus d’utilité publique, ils ont encore de beaux jours devant eux.
Et les vœux de Monique cordier vont dans ce sens. « 2014 est une année capitale de la démocratie participative. Pas celle de la démagogie mais celle que nous pratiquons dans nos CIQ, une démocratie participative, libre, indépendante et respectueuse des institutions et des élus ». « Notre force, ajoute-t-elle, vient de notre diversité sociale et d’opinions et ce que nous privilégions c’est l’intérêt général. Nous exigeons de la transparence, du débat et nous exprimons notre avis sur tout. Notre position est celle de citoyen acteur pas celle de citoyen spectateur. »
Le maire de Marseille a souhaité, avant de prononcer son discours, revenir sur l’affaire Dieudonné. « Nous nous efforçons à ce que les communautés vivent dans un dialogue permanent dans cette ville mosaïque et il n’y a pas de place pour un humoriste qui dresserait une communauté contre une autre. Si l’État ne prend pas de décisions, je prendrai un arrêté d’interdiction de ce spectacle. Dans cette ville, il y a 50 théâtres jamais le maire de Marseille n’est intervenu sur les programmations. Ici nous sommes dans une ville qui n’a pas besoin de provocation. Nous n’acceptons pas que ce symbole de fraternité et de recherche de Paix soit mis en cause d’une manière comme d’une autre ».
Ceci étant précisé, il forme le vœu, à l’attention de la Confédération, « qu’ensemble, nous continuions à faire avancer notre ville, pour qu’elle soit toujours plus audacieuse, fraternelle et solidaire. Et à cet égard, 2013 a été une année importante pour Marseille.» Évoquant l’élan donné par la Capitale Européenne de la Culture, il remercie la Confédération pour avoir pris « une large part à cette réussite ». « Et puisse 2014 être encore une année utile de travail et d’échanges toujours plus fructueux avec vous, au service de nos concitoyens ».
Et si Marseille vient de vivre une année exceptionnelle, Jean-Claude Gaudin rappelle qu’« elle est déjà en ordre de marche pour bien d’autres défis, notamment l’Euro 2016 et le titre de Capitale du Sport en 2017, pour lequel elle vient de se porter candidate.»
Il estime que « la politique est partout mais elle n’est pas tout » et avoue avoir été largement impressionné par les différentes actions menées par Monique Cordier à la fois au sein du Conseil municipal extraordinaire qui s’est tenu en 2011 « où vous avez exprimé ce que vous souhaitiez pour la ville en terme de sécurité » et lors du débat sur la métropole « où toute seule, en toute liberté, vous vous êtes élevée contre certains procédés utilisés par des maires défavorables au projet de loi lors de la venue de ministres ».
Cette société civile, considère-t-il : « Nous devons en tenir compte, elle est faite de convictions et votre bénévolat est exemplaire ».
De son côté Monique Cordier, interrogée sur son éventuel engagement en tant que tête de liste UMP dans les 13/14, n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet. En revanche, elle a précisé qu’elle le confirmerait ce mardi à l’issue du Conseil d’administration de la Confédération.
Patricia MAILLE-CAIRE

Articles similaires

Aller au contenu principal