Le Crédit Agricole Alpes-Provence décerne ses trophées « Chêne Vert »

Publié le 20 décembre 2013 à  23h34 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  17h11

Les lauréats des trophées Chêne Vert entouré par des représentants, salariés et élus, du Crédit agricole (Photo Philippe Maillé)
Les lauréats des trophées Chêne Vert entouré par des représentants, salariés et élus, du Crédit agricole (Photo Philippe Maillé)
Et les vainqueurs sont : « Eolia », prix de l’emploi, « Le baron perché », prix de la performance et « Coral Biome », prix de l’innovation. C’est dans une ambiance conviviale que vient de se dérouler, dans les locaux de la chambre de commerce et d’Industrie Marseille-Provence, la 4e édition des trophées « Chêne Vert », organisée par le Crédit agricole Alpes-Provence en partenariat avec le conseil régional de l’Ordre des Experts comptables, la Jeune Chambre Économique (JCE) de Marseille et Initiative Marseille Métropole.
Le Crédit agricole se réjouit de voir le dynamisme du territoire phocéen reconnu par l’OCDE qui met en avant le fait que Marseille, sur les dix dernières années, est la 2e ville d’Europe en matière de création d’emploi; la 40e ville la plus innovante d’Europe sur les 450 de plus de 500 000 habitants et, qu’elle a un tissu économique diversifié.
C’est dans ce contexte porteur que le Crédit agricole présente ses trois lauréats, trois jeunes entreprises marseillaises qui, outre avoir franchi le cap des trois ans d’existence, se distinguent dans les trois catégories retenues. Elles concernent : l’emploi, à travers l’évolution du nombre d’embauches réalisées et des perspectives de recrutements à moyen terme; la performance économique au regard du prévisionnel et des résultats effectifs sur les trois années d’existence; l’innovation, au sens technologique, originalité du concept ou pertinence du positionnement.
Mais pourquoi des trophées « Chêne Vert » ? C’est à Jean-Luc Blanc, le président de la Caisse Marseille-Centre qu’il revient de l’expliquer : « Le nom a été choisi pour plusieurs raisons : le Chêne est mythique, il symbolise la force, la sagesse et la puissance, c’est aussi l’arbre qui résiste aux incendies et aux intempéries, celui qui repart le premier et le plus vite ».
Parmi la quarantaine de PME et TPE marseillaises sélectionnées, le jury a choisi trois lauréats. Mohamed Laquila, président de l’Ordre des Experts comptables Pacac, précise: « La performance, pour moi, ce n’est pas seulement le CAC 40, loin s’en faut, dans l’immense majorité des cas on crée son entreprise pour faire vivre sa famille, pour créer de la richesse ».
Christian Blanc, président de caisse locale de rappeler : « Le but de nos caisses est d’être le plus proche du territoire ».
Le prix de la performance remis au « Baron Perché » créé par Wulfran Dulfray et son épouse, Chiarra Pancotti (Photo Philippe Maillé)
Le prix de la performance remis au « Baron Perché » créé par Wulfran Dulfray et son épouse, Chiarra Pancotti (Photo Philippe Maillé)
Puis de remettre le prix de la performance au « Baron Perché
», hommage à l’auteur Italo Calvino, ce bistrot perché sur les hauteurs du 7e arrondissement de Marseille, créé par Wulfran Dulfray et son épouse, Chiarra Pancotti. Wufran Dulfray évoque son établissement qui propose une cuisine familiale aux parfums d’Italie. « Nous travaillons avec le boucher, le boulanger, le primeur du quartier et nous travaillons toujours avec autant de plaisir ce que les gens doivent ressentir ». Concernant le Crédit Agricole, il avoue : « Avant de nous lancer nous avons fait le tour des banques et c’est le Crédit Agricole qui s’est intéressé à notre projet. Il nous a même été remis le CV d’un chef cuisinier que nous avons d’ailleurs recruté. Nous sommes vraiment en lien avec les conseillers qui ont une parfaite connaissance du terrain et c’est cela que nous apprécions ».
Le prix de l'innovation a été attribué  à la société
Le prix de l’innovation a été attribué à la société
Dominique Brandenbush, caisse locale de Marseille-Sud remet avec la JCE le prix de l’innovation à « Coral Biome ». La société a vu le jour en mars 2011, créée par Frédéric Gault et Yvan Perez, un aquaculteur et un biologiste marin. Elle a pour vocation la culture d’invertébrés marins, à savoir des coraux d’aquaculture pour différents domaines d’application tels que la commercialisation pour le marché de l’ornement. Mais la société collabore également avec des laboratoires de recherche dans le but de mettre au point certaines thérapies. Des molécules issues des coraux pourraient être ainsi utilisées notamment dans le cadre du traitement des cancers du cerveau. « Le Crédit Agricole a compris la portée des projets, nous soutient jusqu’à entrer dans le capital ».
Le prix de l'emploi revient à la société
Le prix de l’emploi revient à la société
Et c’est à Eolia que revient le prix de l’emploi. L’entreprise est spécialisée dans la maîtrise de la qualité de l’air en milieu fermé. Elle propose une solution innovante en matière de maintenance et d’hygiénisation des installations aérauliques notamment dans les zones protégées dans le secteur hospitalier ou industriel. Créée par Johan Preau, à La Ciotat, l’entreprise comptait 3 salariés à sa création, elle en compte 11 en 2013 et 2 emplois vont être créés lors du premier trimestre 2014.
Michel CAIRE

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