Le Père Jean-Marc Aveline nommé évêque auxiliaire auprès de Mgr Pontier Archevêque de Marseille

Publié le 19 décembre 2013 à  22h53 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  17h11

Le Père Jean-Marc Aveline et Mgr Pontier archevêque de Marseille
Le Père Jean-Marc Aveline et Mgr Pontier archevêque de Marseille
Le Pape François vient de nommer le Père Jean-Marc Aveline évêque auxiliaire de Marseille. « Je m’en réjouis et le remercie d’avoir accepté ce nouveau service d’Église ainsi que ce changement dans sa vie », indique Mgr Pontier, Archevêque de Marseille. Précisant: « Lorsque j’ai été élu à la présidence de la Conférence des évêques, j’ai vite compris que ma disponibilité allait en être affectée. Je n’ai pas souhaité que le diocèse en souffre en ce qui concerne l’exercice de la charge épiscopale. Je suis donc heureux de recevoir le Père Aveline comme un frère dans l’épiscopat au service de l’Eglise qui est à Marseille et qui est ainsi confiée à notre ministère »
Le père Jean-Marc aveline est depuis 2007, Vicaire général de l’archidiocèse de Marseille et depuis 2008, Consulteur du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux.. Il sera ordonné évêque le dimanche 26 janvier au cours d’une célébration épiscopale qui se déroulera en la cathédrale La Major.

Qu’est-ce qu’un évêque auxiliaire ?

C’est d’abord un évêque à part entière, ordonné pour la charge de l’épiscopat, portant collégialement avec tous les évêques du monde le souci de l’Église universelle. Parce qu’il ne peut y avoir d’évêque sans siège, il reçoit le titre d’un évêché actuellement abandonné. Ainsi, c’est le siège titulaire épiscopal de Simidicca (près de Carthage, en Tunisie) qui est assigné à Mgr Jean-Marc Aveline.
Le besoin d’évêques auxiliaires (on disait alors suffragants) s’est d’abord fait sentir sous l’Ancien Régime, alors que les évêques étaient plus souvent en voyage que dans leur diocèse. Le suffragant accomplissait en leur nom et à leur place la majeure partie des tâches épiscopales.
Ce besoin a resurgi à une époque récente. Plutôt que de diviser des diocèses très peuplés (ce qui paraît difficile pour les grandes villes de Paris, de Marseille ou de Lyon, et délicat – pour des raisons concordataires – dans le cas de Strasbourg), on a préféré adjoindre des évêques qui aident l’évêque diocésain, d’où le nom d’auxiliaires. Certes, les vicaires généraux et épiscopaux remplissent déjà un rôle important de délégation, mais il existe un certain nombre de tâches où l’intervention d’un évêque est soit obligatoire, soit préférable. Il y a actuellement huit diocèses dans lesquels un ou plusieurs évêques auxiliaires ont été nommés : Bordeaux (1), Lille (1), Lyon (2), Montpellier (1), Paris (3), Reims (1), Rennes (1), Strasbourg (2), soit 12 évêques auxiliaires.
L’évêque auxiliaire est ordonné (consacré) évêque lors d’une ordination où lui seront également remis les insignes de ce ministère (anneau, crosse, mitre, croix pectorale). Il est un collaborateur privilégié de l’évêque diocésain, tout en ne jouissant pas du droit de succession, à la différence de l’évêque coadjuteur. Il a le statut de vicaire général, mais il est associé d’une manière plus proche au ministère de l’évêque, par exemple dans la célébration de certains offices (confirmation, ordination de prêtres, présidence de cérémonies), dans les réflexions touchant le gouvernement et la vie de l’ensemble du diocèse ou dans les relations avec la société. Il est membre de la Conférence épiscopale française, participe à ses rencontres annuelles, est affecté à une commission épiscopale. Il participe aussi aux rencontres provinciales d’évêques.

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