Ligue Europa – OM-Francfort : Huis clos ce soir à l’Orange Vélodrome

Publié le 20 septembre 2018 à  11h31 - Dernière mise à  jour le 28 octobre 2022 à  18h59

(Photo Robert Poulain)
(Photo Robert Poulain)
Non. Ce n’est pas la célèbre pièce de théâtre de Jean-Paul Sartre qui va être interprétée, ce soir, devant 67 000 spectateurs mais c’est bien un match de football qui va se jouer à Marseille devant aucun spectateur. Sanctionné par l’UEFA pour les débordements de ses supporters en Europa League la saison dernière, l’Olympique de Marseille a écopé d’un match à huis clos total. La punition pendait depuis plusieurs mois au nez du club, elle est tombée sèchement et sans états d’âme. Les dirigeants du football européen ont cependant tenu compte de l’appel effectué par la direction de l’OM. Car le club était menacé d’une exclusion des compétitions européennes pendant plusieurs saisons. Le huis clos sera partiel face à la Lazio Rome, le 25 octobre et devant Limassol, le 13 décembre. Les deux virages seront vides. Pour la deuxième fois de son histoire, l’OM va disputer un match à huis clos total. La première fois, c’était en championnat contre Auxerre, en janvier 2007. Les Olympiens avaient battu les Auxerrois (3-1). «On se rendra compte vraiment du huis clos au coup d’envoi», estime Rudi Garcia qui pense que «c’est triste et catastrophique. On sait qu’on affronte un club qui a battu le Bayern Munich en finale de la Coupe d’Allemagne. C’est important de débuter par une victoire cette compétition qui est un mini championnat.» Dimitri Payet pense qu’«il faut faire abstraction du huis clos. Nous sommes les finalistes de la dernière édition. Nous avons un statut à défendre. On fait partie des favoris, on est attendu», souligne le capitaine de l’OM. Côté allemand, Kevin Trapp qui a gardé les buts du Paris Saint Germain souligne que «son équipe a hâte de jouer cette coupe. Marseille a des bons joueurs comme Dimitri Payet et Florian Thauvin, mais on vient pour gagner.» Le ton est donné par les deux clubs. Il manquera l’ambiance des tribunes qui seront vides.
Gilbert DULAC

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