Lutte contre la radicalisation: L’Etat s’appuie sur la proximité avec les maires du territoire

Publié le 5 octobre 2016 à  23h10 - Dernière mise à  jour le 28 octobre 2022 à  15h37

Une réunion d'information des élus locaux sur le dispositif de prévention de la radicalisation s'est tenu dans le cadre du Comité de Pilotage pour la lutte contre la radicalisation (COPIL) (Photo Robert Poulain)
Une réunion d’information des élus locaux sur le dispositif de prévention de la radicalisation s’est tenu dans le cadre du Comité de Pilotage pour la lutte contre la radicalisation (COPIL) (Photo Robert Poulain)
Stéphane Bouillon, préfet des Bouches-du-Rhône et Laurent Nuñez, préfet de police des Bouches-du-Rhône ont présidé ce mardi 4 octobre, une réunion d’information des élus locaux sur le dispositif de prévention de la radicalisation dans le cadre du Comité de Pilotage pour la lutte contre la radicalisation (COPIL) en présence des procureurs de la République près les TGI de Marseille et d’Arles ainsi que du procureur de la République adjoint près le TGI d’Aix-en-Provence. Cette rencontre avait un double objectif : rappeler le rôle des élus locaux en termes de signalement des individus présentant des signes de radicalisation, -expliciter le rôle essentiel des collectivités territoriales (maires, intercommunalités, conseil départemental, conseil régional) dans le cadre du dispositif de prise en charge des jeunes en voie de radicalisation et de leurs familles compte tenu de leurs missions dans le champ social et plus particulièrement, pour les mineurs, dans le cadre de la protection de l’enfance. son_copie_petit-38.jpgStéphane Bouillon, Préfet de Région et des Bouches du Rhône revient sur le travail qui est prévu pour la prise en charge des personnes qui sont potentiellement en voie de radicalisation… bouillon1_convertie.mp3 son_copie_petit-38.jpgLaurent Nuñez, Préfet de Police des Bouches-du-Rhône dresse un bilan chiffré des signalements de personnes radicalisées. nunez_2_chiffres_convertie.mp3 son_copie_petit-38.jpgLe Préfet de Police compte sur les maires du département, en raison de la proximité, pour signaler des individus présentant des signes de radicalisation. Ces mêmes édiles souhaitent, en retour, avoir plus d’informations sur les administrés potentiellement dangereux de leur commune. L’État s’y refuse. «Les signalements peuvent être parfois injustifiés mais ils sont toujours vérifiés. Il est important de faire preuve de discernement», tient à préciser le Préfet nunez_dicernement_3_convertie.mp3 son_copie_petit-38.jpgA côté de ce traitement policier et/ou judiciaire, il existe un accompagnement social, dans cette lutte contre la radicalisation .Yves Rousset, préfet délégué pour l’égalité des chances revient sur cet accompagnement. rousset_accompagnement_social_convertie_4.mp3 Cet accompagnement s’appuie sur les services de l’État, les services sociaux des communes concernées et le département des Bouches-du-Rhône qui co-finance ce dispositif avec l’État. son_copie_petit-38.jpgLe Préfet Stéphane Bouillon rappelle néanmoins que le risque zéro n’existe pas bouillon_5_fin.mp3 Représentant Christian Estrosi, Caroline Pozmentier-Sportich a exposé l’action de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, pour la prévention de la radicalisation, «notamment la formation des agents régionaux des lycées et des médiateurs de sûreté à la détection des signaux de radicalisation». Enfin le Préfet a confirmé qu’un centre de lutte contre la radicalisation n’était pas à l’ordre du jour dans la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Rappelons que le Premier ministre, Manuel Valls a annoncé, le 9 mai dernier, l’ouverture d’un Centre dans chaque Région, d’ici à la fin de 2017, dans le cadre de son plan de lutte contre le terrorisme. Mireille BIANCIOTTO

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