MP 2018 Quel Amour ! : Et la bise est venue…

Publié le 15 février 2018 à  0h58 - Dernière mise à  jour le 28 octobre 2022 à  17h57

(Photo Robert Poulain)
(Photo Robert Poulain)
Les partenaires de
Les partenaires de
Plus qu’un baiser c’est la pudeur qui l’a emporté ce 14 février, jour de la Saint-Valentin, pour le lancement à Marseille de « MP2018 Quel amour ! », prolongement de MP2013, qui a démarré à 19 heures avec un grand baiser sublimé par le groupe F. Un grand baiser qui se poursuivra le 17 février à 19 heures, à Arles, Aubagne, Istres Martigues, Salon-de-Provence. Plus tôt dans l’après-midi, c’est dans une Chambre, question amour c’est du classique, mais de commerce et d’industrie, et là cela l’est moins, que l’ensemble des partenaires publics et privés ont exprimé tout l’intérêt qu’ils portaient à cette aventure, tout le plaisir qui a été le leur de travailler ensemble. Occasion pour Renaud Muselier de faire rimer amour avec humour en lançant: «Si on m’avait dit que je passerais la Saint-Valentin avec Jean-Luc Chauvin, Yvon Berland, Raymond Vidil…Je suis impatient du baiser de l’Hôtel de Ville, ce soir, avec Jean-Claude (Gaudin), la photo de Doisneau à côté ce sera rien…»

(Photo Robert Poulain)
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Un peu moins de monde que pour MP2013 se pressait sur le Vieux-Port. Les absents ont eu tort, mais ce sont tout de même 45 000 personnes, de tous âges qui ont savouré un spectacle tout en douceur, en sensualité que le groupe F a offert. Avec ses personnages, en apesanteur, s’abandonnant pour une rencontre aussi improbable que celle du 3e type et tout autant impérieuse. Le vent a retenu son souffle, le temps du baiser.

«J’apprécie ce message d’amour, de tolérance et fraternité que nous lançons»

Quelques heures auparavant Jean-Luc Chauvin, le président de la CCI Marseille-Provence, se réjouit de « Quel amour » «car il fallait une suite à MP 2013. Ensemble, nous démontrons l’attractivité de notre territoire que nous entendons mettre en lumière. Et j’apprécie ce message d’amour, de tolérance et fraternité que nous lançons, un message qui colle à la réalité d’un territoire riche de ses brassages de cultures». Raymond Vidil, le président de l’association MPCulture se souvient: «Dès 2016, je suis allé voir Renaud Muselier à la Région pour lui présenter ce projet, il a tout de suite dit oui. Puis, c’est le Département qui a accompagné avec bienveillance ce projet. La ville de Marseille, avec Anne-Marie d’Estienne d’Orves, a toujours été à nos côtés tout comme l’État. Tous ont soutenu une initiative citoyenne». Il tient à saluer les membres fondateurs: Mécènes du Sud, le club Top 20, la CCIMP et Aix-Marseille Université (AMU). Il rappelle, expérience unique, que l’élaboration de la programmation «transversale et pluridisciplinaire» a été confié aux directrices et directeurs de 15 grandes structures culturelles du territoire. Et de citer Germain Nouveau: «Comme une ville qui s’allume et que le vent achève d’embraser, tout mon cœur brûle et se consume, j’ai soif, oh ! j’ai soif d’un baiser. Baiser de la bouche et des lèvres où notre amour vient se poser, plein de délices et de fièvres. Ah ! j’ai soif, j’ai soif d’un baiser». Yvon Berland, le président d’Aix-Marseille Université, se réjouit de participer à cette aventure indiquant que le jazz band, l’orchestre symphonique et les danseurs de l’université se produiront à l’occasion de ces journées de lancement de cette manifestation qui va apporter des preuves d’amour jusqu’au mois de septembre 2018. Tandis que David Sussmann, président du Top 20, rend hommage à son tour au travail des mondes culturel et politique qui ont accepté «de jouer collectif». Damien Leclère, le président de Mécènes du Sud n’omet pas de signaler: «Nous avons piloté les ateliers « Quel amour », des artistes en résidence dans des entreprises et dont les œuvres seront présentées au printemps».

«La culture coûte de l’argent, mais elle permet de lutter contre l’ignorance et l’ignorance on ne sait pas combien elle coûte, sauf lorsqu’elle tombe dans la violence»

Raymond Vidil reprend la parole pour aborder le budget de MP 2018 qui a été fixé à 5,5M€. «ll comprend 50% d’apport des partenaires privés, 36% de subventions des partenaires publics et 14% de recette exceptionnelle correspondant au solde de MP 2013», précise-t-il. A ses subventions s’ajoutent les gratuités, apports en nature et en prestations des collectivités publiques dans le cadre de la réalisation des projets. S’ajoutent également au budget le coût des programmations prises en charge directement et intégralement par les membres du Comité d’orientation artistique dans le cadre de leur saison 2018, ainsi que par les villes associées au projet. Il note: «C’est vrai que la culture coûte de l’argent, mais elle permet de lutter contre l’ignorance et l’ignorance on ne sait pas combien elle coûte, sauf lorsqu’elle tombe dans la violence». Marie-Emmanuelle Assidon, préfète déléguée pour l’égalité des chances, représentant le préfet de Région exprime sa satisfaction d’être présente pour le lancement «de cette année joyeuse et porteuse de valeurs positives». Pour Martine Vassal, présidente du Département 13: «Il était normal d’être dans cette aventure car, avec Sabine Bernasconi, en charge de la culture au Département, nous avons la volonté de développer la culture car celle-ci est indispensable pour lutter contre l’ignorance et pour favoriser le développement de l’économie». Elle ajoute que, dans le cadre de la capitale provençale de la culture, destinée à révéler le potentiel, les ressources et les talents des communes des Bouches-du-Rhône de moins de 20 000 habitants. Quatre communes bénéficieront de moyens supplémentaires en 2018: Eyguières, Tarascon, Pelissanne, Allauch. Et de citer pour sa part George Sand: «Le Paradis c’est la fusion de deux âmes dans un baiser d’amour». Renaud Muselier se remémore 2009, la candidature pour le titre de capitale 2013: «Nous avons battu Lyon et Bordeaux qui ne s’y attendaient pas. Et puis nous avons eu le Mucem, 11 millions de visiteurs, plus de 1 000 projets artistiques». «Puis, il y a eu ce projet, poursuit-il, avec Martine Vassal nous avons dit oui, la Ville n’a pu faire autrement que suivre». Souligne: «Nous perdons 400M€ de l’État depuis 2014 ce qui ne nous a pas empêché d’augmenter, avec Christian Estrosi, le budget de la culture car, elle ne peut pas être la victime de la crise puisqu’elle est une réponse à la crise». Et se félicite de voir, qu’après 2018, Marseille accueillera « Manifesta en 2020 ». D’en revenir à l’édition qui s’ouvre: «Avec l’amour comme thème nous rendons le plus bel hommage qui soit à notre Ville que j’aime avec passion que je sers avec détermination». Michel CAIRE La programmation de MP 2018 et notamment des 2 jours et 2 nuits d’amour du vendredi 16 février au dimanche 18 février est à retrouver sur www.mp2018.com

Diaporama Robert Poulain

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