Maison de la recherche d’AMU – grand séminaire le 28 février sur « Transmettre la mémoire – l’avenir du passé dans un contexte transculturel »

Publié le 19 février 2017 à  10h27 - Dernière mise à  jour le 28 octobre 2022 à  15h53

La Maison de la recherche d’Aix-Marseille Université (AMU) organise ce mardi 28 février, une édition du Web magazine La paroles aux Humanités [[Le web-magazine « La parole aux humanités » est une émission mensuelle organisée par la Maison de la recherche Schuman de la faculté des lettres de l’université d’Aix-Marseille, avec le concours technique de la direction de la communication de l’université et de son équipe Télé-AMU. L’émission est animée par Alexis Nuselovici et par Stéphane Lojkine. Son objectif est de faire revenir sur la scène publique la parole réflexive, l’ampleur culturelle et l’exigence théorique qui sont au principe du métier universitaire. En favorisant, par cette parole donnée, le ré-engagement des intellectuels dans la Cité, « Mardi 28 février La parole aux humanités » s’efforce de contribuer à assumer les responsabilités intellectuelles et culturelles de l’université dans l’espace public]] sur le thème « Génocides : dire, punir, se souvenir » avec Serge Klarsfeld, Alain Chouraqui, Catherine Mazauric et Alexis Nuselovici, à 13 heures (salle de colloque 1). Il sera suivi d’un Grand séminaire sur le thème « Transmettre la mémoire – l’avenir du passé dans un contexte transculturel » à 16 heures (salle de colloque 2).

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Au lendemain de la Seconde guerre mondiale et à la suite de la révélation de la Shoah, le terme de génocide apparut et acquit une légitimité conceptuelle qui se révéla utile pour qualifier d’autres événements antérieurs (Arménie) ou ultérieurs (Rwanda, Yougoslavie). L’émission vise à évaluer la validité de la notion, ses limites et ses transformations possibles pour appréhender le temps présent. Avec le Grand Séminaire, il sera question de «Transmettre la mémoire- L’avenir du passé dans un contexte transculturel». Beate et Serge Klarsfeld, Les « guérilleros de la mémoire », ainsi nommés dans un film qui leur fut consacré en 2011, ont consacré leur vie à la lutte contre l’oubli. Les actions spectaculaires auxquelles ils se sont livrés ne doivent cependant pas faire oublier le travail ininterrompu des Klarsfeld, toujours guidés par une préoccupation majeure : que ceux qui ne jouissent pas de l’appui d’un lobby sociétal ou politique ne soient pas oubliés. À partir des Mémoires de ce couple franco-allemand, parues en 2015, le Grand séminaire permet de poser la question de la transmission et de la préservation de la mémoire dans un contexte transculturel. Trente ans après le procès Barbie, il s’agit de réfléchir à la légitimation juridique des actions des Klarsfeld, et, par extension, d’interroger le concept de justice dans la tradition juive.
Plus d’info : univ-amu.fr/maison-recherche

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